Actu
Australie-Maroc : une volonté de consolidation de la coopération parlementaire
Le président du Sénat australien, Stephen Parry, a souligné, jeudi 16 février à Canberra, l'impératif de consolider les liens de coopération entre les parlements du Maroc et d'Australie, à travers l'échange de visites et d'expériences.
Lors d'un entretien avec l’ambassadeur du royaume en Australie, Karim Medrek, au siège du parlement australien, Parry a fait part de son intérêt pour l’expérience particulière du royaume en matière de lutte contre le terrorisme, de la bonne gouvernance et du tourisme, soulignant, à cet effet, que dans le cadre du renforcement de la diplomatie parlementaire, un échange d’expériences dans ces domaines pourrait être profitable aux deux pays.
Pour sa part, Medrek a mis en exergue la dynamique politique du Maroc et la consolidation des acquis démocratiques réalisés suite à la réforme constitutionnelle de 2011.
Il a, à cette occasion, donné un aperçu sur la réforme du champ religieux et l'édification d'un Etat de droit, la séparation et l'équilibre entre les pouvoirs, l'indépendance de la justice, la lutte contre le terrorisme, la promotion et la préservation des droits de l'homme et la représentativité de la femme et de la jeunesse.
Medrek a, en outre, exposé les principaux axes de l’action du parlement marocain pour la mise en œuvre des dispositions de la constitution, à travers, notamment, l’adoption des principales lois organiques, qui consacrent un renforcement de l’efficacité et la transparence du système judiciaire, le rôle de la diplomatie parlementaire et une participation accrue des citoyens et de la société civile à la vie politique.
L’ambassadeur du Maroc a également souligné les opportunités économiques que recèlent le royaume et les avantages comparatifs majeurs dont il dispose, grâce à son ouverture sur les marchés régionaux et le développement de ses infrastructures et de son secteur logistique.
Cet entretien a été consacré également aux moyens de renforcer la coopération parlementaire, à travers la reconstitution des groupes d’amitiés parlementaires respectifs et des échanges de visites entre les membres des institutions législatives des deux pays et à certaines questions d'intérêt commun, en particulier celles liées aux énergies renouvelables, à la sécurité et au rôle du parlement dans le renforcement des relations bilatérales.