Côte d'Ivoire: fin d'un exercice militaire anti-terroriste sous commandement américain

5437685854_d630fceaff_b-

"Les Etats-Unis soutiennent fermement les efforts de la Côte d'Ivoire et de toute l'Afrique" dans ce défi sécuritaire’’ (Ambassadrice des Etats-Unis à Abidjan)

1
Partager :

 

Jacqueville (Côte d'Ivoire) - L'exercice militaire annuel "Flintlock" visant à renforcer les capacités opérationnelles des armées africaines dans la lutte anti-terroriste, sous le commandement de l'armée américaine, a pris fin mardi après deux semaines d'une formation donnée en Côte d'Ivoire et au Ghana.

"Les Etats-Unis soutiennent fermement les efforts de la Côte d'Ivoire et de toute l'Afrique" dans ce défi sécuritaire, a souligné l'ambassadrice des Etats-Unis en Côte d'Ivoire, Jessica Davis Ba, lors d'un discours à l'Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) à Jacqueville, à 70 km à l'ouest d'Abidjan.

L'AILCT accueillait des exercices de "Flintlock", organisé depuis 2005 par le Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), basé à Stuttgart (Allemagne) et qui se concentre notamment sur l'entraînement de troupes alliées, comme au Sahel, miné par les violences terroristes depuis plus de 10 ans.

Le chef de l'état-major ivoirien, Lassina Doumbia, qui a assisté à ces exercices, a salué "la détermination et la rigueur" des 165 soldats formés lors de cette édition.

En tout, 1.300 soldats de 29 pays se sont rencontrés cette année, 900 au Ghana et 400 en Côte d'Ivoire.

"Nous avons appris beaucoup. Cela nous met en situation sur le terrain, et nous avons été formés pour rassembler des données sur une scène de crime avant qu'elles soient compromises. Nous avons besoin de davantage d'entraînements de ce genre", a affirmé un responsable de la police ghanéenne, Fred Asante, à la base militaire de Daboya, dans le nord du Ghana, où d'autres exercices ont eu lieu.

"C'est un exercice formidable pour que nous puissions continuer à apprendre de nouvelles choses" , a noté le commandant ghanéen Seth Dzakpasu, à l'issue d'une fausse opération de sauvetage d'un politicien kidnappé.

Treize autres pays africains ont participé à cette édition: Le Maroc, l'Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, la Libye, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la Tunisie.

Plusieurs pays européens étaient également présents, parmi lesquels la France et l'Allemagne.

 

lire aussi