Dialogue social, désormais une tradition, a entamé son round d’avril

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Réunion sous la présidence de Aziz Akhannouch avec la CGEM dans le cadre du round d’avril du dialogue social, mardi 18 avril à Rabat

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Rabat - Les rencontres menées dans le cadre du round d’avril du dialogue social, sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, se sont poursuivies mardi à Rabat par une rencontre avec les représentants de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), conduite par Chakib Alj.

Selon un communiqué du département du chef du gouvernement, la rencontre a été l’occasion de mettre l’accent sur l’importance de l’implication de la CGEM pour assurer la réussite du dialogue social et permettre la promulgation du code du travail et de la loi sur la grève, dans le cadre de l’attachement du gouvernement à l’action commune et responsable avec l’ensemble de ses partenaires sociaux et économiques, en vue de répondre aux revendications et aspirations de la classe des travailleurs au Maroc.

Le Chef du gouvernement a relevé que "ces rencontres se déroulent dans un climat empreint de respect et de confiance mutuelle, réitérant l’engagement du gouvernement à veiller au bon déroulement des sessions de dialogue sectoriel et à leur assurer les garanties et conditions de réussite", rapporte le communiqué.

Il a salué le bilan honorable du dialogue social, après le respect par l’actuel gouvernement d’un grand nombre de ses engagements, et ce, en dépit de la conjoncture difficile, a ajouté la même source.

Cette réunion s’est déroulée en présence de Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, de Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, du Travail et des Compétences, de Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, ainsi que de la secrétaire générale du ministère délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de la Transition numérique et de la réforme administrative.

Le round d’avril du dialogue social avait été lancé la semaine dernière par des rencontres avec des délégations de l’Union marocaine du travail (UMT) et de l’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM) et se poursuivra par une rencontre avec une délégation de la Confédération démocratique du travail (CDT).

Le droit de grève et le Code du travail encore et toujours

Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a affirmé, mardi à Rabat, la pleine mobilisation de la Confédération pour réussir le dialogue social.

"Nous avons évoqué la situation difficile que vivent nos salariés dans ce contexte exceptionnel d'inflation", a indiqué M. Alj dans une déclaration à la presse à l'issue d'une réunion avec le Chef de gouvernement, tenue dans le cadre du round d'avril du dialogue social.

"Nous avons également partagé avec le chef de gouvernement la situation économique difficile que vivent nos entreprises et les contraintes de renchérissement des matières premières, et autres intrants générés par ce même contexte inflationniste", a-t-il poursuivi.

M. Alj a émis le souhait d'accélérer les réformes législatives, notamment l'amendement de du Code du travail et la promulgation de la loi sur la grève pour accompagner d’une part, la mise en place de la charte d’investissement et améliorer d’autre part, le climat des affaires "qui sont nécessaire à la sauvegarde du tissu économique et à la promotion de l’emploi.

Le droit de grève et le Code du travail ont constitué les plus importantes questions abordées lors de la rencontre avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) dans le cadre du round d'avril du dialogue social, a indiqué, de son coté, le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri.

"Aujourd'hui, il y a eu une discussion importante sur les réformes structurelles incluses dans l'accord signé l'année dernière", a dit M. Sekkouri dans une déclaration à la presse à l'issue d'une réunion du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, avec la CGEM, tenue dans le cadre du round d'avril du dialogue social.

Et de noter que cette réunion a été une occasion pour souligner, encore une fois, que ledit accord, qui rassemble le gouvernement, la CGEM et les centrales syndicales, constitue le cadre ouvrant la voie au Maroc pour avancer.

Cela se fera via l'encadrement, pour la première fois, de nombreux sujets, dont le droit constitutionnel des travailleurs lié à l'exercice de la grève, ainsi que le Code du travail, relevant que les espoirs reposent sur ces deux réformes pour libérer les capacités du Maroc afin de soutenir l'emploi, a expliqué M. Sekkouri.

Cette donnée s'inscrit dans le cadre de l'État social qui garantit les droits des citoyennes et des citoyens conformément aux directives de Sa Majesté le Roi, a-t-il soutenu, ajoutant que le gouvernement est convaincu qu'à travers cet accord social et le travail participatif, ces objectifs seront atteints.

Ces réunions sont organisées en application des dispositions de l'accord du 30 avril 2022 qui avait prévu la tenue de deux réunions par an entre le Chef du gouvernement et les chefs des centrales syndicales les plus représentatives ainsi que les partenaires sociaux.

La première, qui a eu lieu en septembre, a été consacrée aux remarques et propositions concernant le projet de loi de Finances, alors que la seconde réunion du mois d'avril était l'occasion d'examiner les solutions adéquates aux dossiers en suspens qui concernent les salariés.

Cette réunion s'est tenue en application des dispositions de l'accord du 30 avril 2022 qui avait prévu la tenue de deux réunions par an entre le Chef du gouvernement et les chefs des centrales syndicales les plus représentatives ainsi que les partenaires sociaux.

La première, qui a eu lieu en septembre, était consacrée aux remarques et propositions concernant le projet de loi de Finances, alors que la seconde réunion du mois d'avril était l'occasion d'examiner les solutions adéquates aux dossiers en suspens qui concernent les salariés.

 

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