Face aux pressions sur la sécurité des enfants, Instagram introduit les “comptes adolescents”

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L’application prévoit également de cesser d’envoyer des notifications aux mineurs de 22 heures à 7 heures du matin, et d’introduire davantage d’outils de supervision pour les adultes

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Washington - Faisant face à des pressions de plus en plus fortes sur la sécurité des enfants en ligne, Meta a décidé d’introduire les “comptes adolescents” dans son application Instagram, très populaire parmi les jeunes.

En vertu de cette refonte, les comptes des utilisateurs de moins de 18 ans seront rendus “privés” par défaut dans les semaines à venir, ce qui signifie que seuls les abonnés approuvés par le titulaire du compte pourront voir leurs publications.

L’application prévoit également de cesser d’envoyer des notifications aux mineurs de 22 heures à 7 heures du matin, et d’introduire davantage d’outils de supervision pour les adultes, notamment une fonctionnalité permettant aux parents de voir les comptes auxquels leurs enfants ont envoyé des messages.

Selon Adam Mosseri, directeur d’Instagram, les nouveaux paramètres visent à rassurer les parents quant à la sécurité de leurs enfants en ligne, notamment concernant les contacts et contenus inappropriés et l’usage excessif des écrans.

Ces changements permettent ainsi aux parents de définir des limites de temps quotidiennes pour l’utilisation de l’application, d’empêcher les adolescents d’utiliser Instagram à certains moments et d’afficher les catégories de contenu qu’ils consultent.

La démarche de Meta intervient au moment où la pression ne cesse de croître contre la plateforme, mais aussi vis-à-vis d’autres réseaux sociaux, comme TikTok et Snapchat, sur lesquelles les enfants et les adolescents sont de plus en plus exposés à l’intimidation, à la pédophilie et à des contenus faisant la promotion de l’automutilation.

À noter que le directeur général de Meta, Mark Zuckerberg, a été particulièrement critiqué dernièrement pour les risques que représentent les réseaux sociaux pour les jeunes.

Plusieurs Etats américains ont intenté des poursuites contre son entreprise – qui possède également Facebook et WhatsApp –, accusée d’avoir délibérément attiré des enfants sur ses applications sans tenir compte des risques auxquels ils risquent d’être exposés.

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