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Le renforcement de la coopération entre le Maroc et l'UE en matière d’énergie
Le renforcement de la coopération entre le Maroc et l’Union Européenne (UE) dans le secteur de l’énergie a été au centre d’entretiens, ce mardi 19 décembre, à Rabat, entre le Ministre de l'énergie, des mines et du développement durable, M. Aziz Rabbah, et l’Ambassadeur Chef de la Délégation de l’UE au Maroc, Mme Claudia Wiedey
Au cours de cette rencontre, M. Rabbah a évoqué les grandes réformes engagées par le Maroc dans le cadre de sa stratégie énergétique, ainsi que les opportunités d’investissement qu’offre ce secteur à tous les niveaux, mais aussi d’autres questions relatives aux développements du secteur minier et durable, en particulier la problématique du changement climatique, du littoral, de la pollution de l’air et de l’économie circulaire, indique un communiqué du Ministère.
"Le développement durable, l’énergie et les mines doivent être pris en considération dans le cadre d’une approche intégrée, en vue de faciliter les investissements et créer des emplois, sachant que ces deux secteurs sont des leviers économiques de grande importance et qui doivent susciter l’intérêt de grands bailleurs de fonds", ajoute la même source.
Par ailleurs, M. Rabbah a évoqué, lors de cette entrevue, des sujets pouvant faire l’objet de futurs partenariats avec l’UE, dont l’échange d’expériences avec les pays membres de l’UE et d’associations, l’amélioration de la gouvernance de la gestion des projets énergétiques, l’optimisation des investissements dans le secteur de l’énergie, la mise à niveau du réseau de distribution d’électricité et la poursuite de la dynamique en cours au niveau de l’efficacité énergétique.
L’accent a été également mis sur les incitations fiscales en matière d’efficacité énergétique, la cartographie éolienne, la consolidation de la prospective énergétique à l’horizon 2050 et la consolidation de l’intégration régionale avec l’Europe et l’Afrique.
M. Rabbah a également rappelé que les secteurs des mines et de la géologie n’ont pas été inscrits dans les programmes de coopération avec l’UE, proposant de les intégrer dans la nouvelle feuille de route 2018-2020. La mise en place d’un système d’information géologique, l’établissement de la charte d’investissement dans les mines, le renforcement des capacités dans ces secteurs et la mise en place d’un laboratoire dédié à la géologie et les mines devraient être érigés en priorités, insiste le ministre.