Législatives 2016 : Tout le monde félicite le Maroc

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Les capitales européennes saluent un scrutin qui conforte l’ancrage démocratique du Maroc

L’acte de voter au Maroc est désormais inscrit dans la normalité démocratique d'un pays qui a fait le choix du pluralisme politique depuis plusieurs décennies, acté et consolidé dans la Constitution. Cette phrase résume les réactions des acteurs politiques et de tous les observateurs européens qui suivent avec un œil attentif l’évolution politique dans le royaume et l’élan démocratique auquel les réformes initiées par le roi Mohammed VI, particulièrement après 2011. 

De Lisbonne à Madrid, en passant par Paris et Bruxelles, les capitales européennes ont été unanimes à saluer un scrutin qui conforte l’ancrage démocratique du royaume. 

Pour le Quai d’Orsay, les élections du 7 octobre reflètent «la vitalité démocratique du Maroc». Cette position de la France a été corroborée par le Sénat qui a estimé que les élections ont démontré "la maturité et la solidité" de la démocratie marocaine. 

Régissant au climat de transparence et de régularité qui a marqué le déroulement de cette échéance, la deuxième dans le cadre de la Constitution de 2011, le Président Christian Cambon et les membres du groupe d’amitié France-Maroc du Sénat français ont souligné que le Maroc est "un exemple de paix et de stabilité dans une région marquée par les conflits et les affrontements". 

A Madrid, le déroulement des élections dans des conditions « exemplaires » a été salué avec ferveur par le gouvernement qui y voit un fort témoignage de l’engagement de toutes les forces politiques et des institutions en faveur du processus de réformes. Le ministère espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération a relevé dans un communiqué que ces élections sont une illustration claire de l’engagement des électeurs, des partis politiques et des institutions en faveur de la gouvernance démocratique. Auparavant, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy avait qualifié ce scrutin de « jalon important » sur la voie de la consolidation des réformes impulsées par Mohammed VI, saluant le bon déroulement de cette échéance électorale. 

A Bruxelles où les institutions européennes aspirent à renforcer davantage leurs relations avec le Maroc, les élections du 7 octobre ont eu un écho largement positif. 

Pour l’Union européenne, qui est un "partenaire clé" du royaume pour la démocratie, dans le cadre de la politique de voisinage de l'Union, les élections législatives « représentent une étape supplémentaire dans la consolidation du programme de réformes que le Royaume a entrepris depuis 2011». L’UE marque ainsi son fort soutien au processus démocratique au Maroc, soulignant vouloir travailler avec le nouveau gouvernement à renforcer son partenariat dans tous les domaines. 

Une forte délégation d’observateurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a, d’ailleurs, fait le déplacement au Maroc pour suivre toutes les étapes de cette échéance électorale. Elle a tenu une conférence de presse à Rabat et rendu public un communiqué à Strasbourg dans lesquels elle s’est félicitée du climat de transparence et de rigueur dans lequel ces élections se sont déroulées. 

La délégation européenne a également exprimé son admiration quant à l’élan d’adhésion et à l’esprit de responsabilité dont ont fait preuve les Marocains. 

«Les Marocains ont su se montrer à la hauteur de cet enjeu important», lit-on dans le communiqué de la délégation l’APCE qui avait été conduite par le parlementaire britannique Ian Liddell?Grainger. 

Pour l’eurodéputé français Gilles Pargneaux, qui préside le groupe d’amitié Union européenne – Maroc au Parlement européen, le climat de transparence et de vigueur démocratique dans lequel se sont déroulées les élections du 7 octobre confirme la singularité du modèle marocain « dans une région où la démocratie est bafouée ». « Avec ces élections, nous en avons désormais la confirmation, le Maroc est une vitrine démocratique du monde arabe », a souligné Pargneaux. Il a affirmé que « la transparence et la régularité du processus électoral ont confirmé la capacité des autorités marocaines à organiser la vie démocratique du pays, dans un contexte régional très compliqué». Pour ce député européen, particulièrement admiratif du "bel édifice institutionnel qui symbolise le processus démocratique serein et déterminé engagé par le pays depuis 1999", le Maroc dispose aujourd’hui d’une "architecture apte à faire fonctionner sa vie démocratique à plein régime et à démontrer sa pertinence auprès des Marocains", dans une parfaite symbiose avec l’institution monarchique. 

A Londres, Rome, Genève et Berlin, les prescripteurs d’opinion ont suivi ces élections avec beaucoup d’intérêt car le Maroc constitue à leurs yeux « une exception » démocratique dans la région. Leurs avis convergent pour souligner la singularité du modèle marocain. 

Tous ont souligné que ces élections constituent un nouveau jalon dans le processus de consolidation de la démocratie au Maroc et sont la parfaite démonstration de la bonne marche des institutions nationales dans la cadre du projet réformiste mené avec ténacité et audace. 

Si pour l’ensemble de ces observateurs, les élections du 7 octobre 2016 ont constitué une étape supplémentaire dans l’évolution démocratique du royaume et un enrichissement de la diversité politique, elles ont surtout donné la nette mesure du degré de maturité de la société marocaine, de la dynamique vertueuse et de la vitalité qui caractérisent la vie politique marocaine. Ainsi, les élections législatives du 7 octobre confortent l’expérience marocaine vers davantage de réussites en comparaison avec les expériences d'autres pays arabes, a affirmé l’écrivain-journaliste jordanien, Omar Ayssara.

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