Sénégal : partie civile contre l’opposant Ousmane Sonko, l’Etat veut lui faire payer les dégâts

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Dakar - L’État du Sénégal a décidé de se constituer partie civile dans les procédures judiciaires ouvertes contre l’opposant Ousmane Sonko et son conseil franco-espagnol Juan Branco, en lien avec les derniers événements survenus dans le pays, a indiqué jeudi l’un de ses avocats.

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"L’Etat a souffert des attaques et pillages des biens publics" dans plusieurs domaines dont les transports et l’eau, "sur l’ensemble du territoire national, "en plus de pertes enregistrées par le (secteur) privé", a dit son avocat, Ndèye Anta Mbaye.

Il "ne ménagera aucun effort pour rendre effective la réparation du préjudice", a ajouté Me Mbaye, lors d’un point de presse à Dakar.

Une constitution de partie civile, déclarée recevable par un tribunal, ouvre la voie à d’éventuelles indemnisations pour les préjudices subis. Celle de l’Etat est différente de l’action publique ouverte par le parquet.

Ousmane Sonko a été inculpé et écroué le 31 juillet pour divers crimes, dont l’appel à l’insurrection ayant provoqué des tueries justifiant la dissolution de son parti (Pastef) par le gouvernement.

Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024, a été condamné en appel à six mois de prison avec sursis en mai pour diffamation contre un ministre, et à deux ans de prison ferme en juin dans une affaire de moeurs.

 

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