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Signature d'un mémorandum d'entente entre Archives du Maroc et la Ligue arabe
L'institution Archives du Maroc et la Ligue arabe ont signé, ce mercredi 17 octobre au Caire, un mémorandum d'entente visant à préserver la mémoire documentaire commune
Le directeur des Archives du Maroc, Jamaâ Baida, et le secrétaire général adjoint, directeur du département de l'information et de la communication à la Ligue arabe, Badr Eddine Allali, ont signé ce mémorandum en marge de la célébration de la "Journée arabe des Archives", placée cette année sous le thème "Al-Qods, capitale de la Palestine".
Le texte signé définit le cadre de coopération en matière de recherche opérée par chaque partie dans les archives historiques de l'autre ainsi qu'en matière de numérisation et d'échanges des archives électroniques.
Le mémorandum d'entente porte également sur la production d'une documentation retraçant le parcours du Maroc au sein de la Ligue arabe ainsi que son rôle dans le renforcement de l'action arabe commune à la lumière du projet "Préservation de la mémoire de la Ligue arabe".
Jamaâ Baida a souligné que le Maroc a été, depuis les années 50, un acteur actif dans les domaines politique, culturel et social au sein de la Ligue arabe, ajoutant que l'action du royaume a donné lieu à la production d'un fonds d'archives de grande valeur, que ce soit au niveau de la bibliothèque de la Ligue arabe, au ministère marocain des affaires étrangères et de la coopération internationale ou encore les documents et archives de l'ambassade du Maroc au Caire.
En signant ce mémorandum d'entente, Archives du Maroc va collecter auprès de ces trois parties toute documentation ayant trait à la mémoire arabe commune, a-t-il ajouté.
L'ambassadeur du Maroc en Egypte, représentant permanent du royaume près la Ligue des Etats arabes, Ahmed Tazi avait, lors d'une intervention à l'occasion de la Journée arabe des Archives, souligné que le choix du thème de cette commémoration intervient dans le sillage des menaces croissantes entourant la ville sainte et visant à dénaturer son cachet historique arabe et à piétiner le droit des Palestiniens à l'établissement de leur Etat indépendant avec Al-Qods comme capitale.
Selon le diplomate marocain, des documents et archives sont utilisés de manière injuste et biaisée pour bafouer les droits des Palestiniens en rapport avec leur capitale en totale antinomie avec les faits historiques qui prouvent que l'histoire de la ville sainte est étroitement liée à l'histoire arabe tout entière.
Il est ainsi nécessaire, de l'avis de Tazi, de faire valoir la documentation et les Archives arabes pour certifier les droits des Palestiniens et des Arabes en lien avec Al-Qods.