Washington - Le président de la Chambre des représentants américaine, le républicain Kevin McCarthy, a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête formelle en destitution du président Joe Biden.

L’enquête est en rapport avec des allégations selon lesquelles le président démocrate aurait tiré profit des accords commerciaux conclus par son fils à l’étranger.

Cette décision intervient dans un contexte de pression croissante de la part de l’aile droite du parti républicain pour faire avancer l’enquête. Certains membres ont menacé d’évincer McCarthy de son poste de président de la chambre basse du Congrès s’il n’avançait pas assez rapidement dans une enquête de destitution.

McCarthy tente également d’obtenir des votes dans le cadre des négociations visant à maintenir le financement du gouvernement au-delà de la date limite du 30 septembre afin d’éviter un défaut de paiement.

"Il s’agit d’allégations d’abus de pouvoir, d’obstruction et de corruption", a déclaré l’élu californien devant son bureau à Capitol Hill.

“Elles justifient une enquête plus approfondie de la part de la Chambre des représentants. C’est pourquoi je demande aujourd’hui à notre comité de la Chambre d’ouvrir une enquête formelle de destitution du président Joe Biden”, a-t-il dit.

La Maison Blanche a fustigé la décision du président de la Chambre des représentants d’ordonner cette enquête, la qualifiant de «politique extrême».

"Les républicains de la Chambre des représentants enquêtent sur le président depuis 9 mois et n’ont trouvé aucune preuve d’actes répréhensibles", a affirmé Ian Sams, porte-parole de la Maison Blanche pour la surveillance et les enquêtes.