Le groupe de travail « Régulation et médias numériques » du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle, piloté par Narjid Rerhaye publie une bande dessinée percutante, en arabe et en français, pour dénoncer les violences numériques et promouvoir les moyens de s’en prémunir.

Sous la présidence de Narjis Rerhaye, membre du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle, le groupe de travail « Régulation et médias numériques » lance « Violences numériques : Briser le silence en BD ». À travers un format accessible et pédagogique, cette bande dessinée aborde une problématique aussi actuelle que préoccupante : les cyber-violences.

Une approche pédagogique et inclusive

L’œuvre illustre, planche après planche, des scènes concrètes de violence numérique – harcèlement, insultes, diffusions non consenties, rumeurs, menaces… – mettant en lumière les mécanismes et les impacts de ces actes. Chaque épisode s’accompagne d’une boîte à outils pour identifier les recours, les mesures de prévention et les lois applicables.

Destinée à tous les publics – enfants, adolescents, femmes et hommes – la BD est conçue dans un esprit ludique mais informatif. Elle défend le droit à la dignité, à la vie privée et à la protection des données personnelles.

« Les violences numériques sont une menace mondiale, touchant toutes les classes sociales et tous les âges, en particulier les jeunes et les femmes », explique Mme Rerhaye. Elle rappelle que si Internet est un espace d’opportunités, il est aussi un terrain de vulnérabilité.

Une action dans la continuité

Une version en amazigh est également annoncée, prolongeant l’objectif d’inclusion et de sensibilisation multilingue.

Cette publication s’inscrit dans une dynamique continue : le groupe a déjà édité deux guides, en 2021 et 2022, sur la sécurité numérique des jeunes et la lutte contre la désinformation, ainsi qu’une étude en 2024 sur l’impact de l’intelligence artificielle sur les médias au Maroc.

Disponible en libre accès sur [haca.ma](http://haca.ma), cette bande dessinée appelle à une prise de conscience collective et à une responsabilité partagée entre pouvoirs publics, plateformes numériques et usagers.