Adieux et au revoir… Par Samir Belahsen

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Adieux et au revoir… Par Samir Belahsen

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Samir Belahsen, enseignant universitaire à la retraite mais toujours actif, docteur en sciences de gestion, membre de l’Alliance des Economistes Istiqlaliens, a chroniqué pendant deux ans au portail de l’Opinion, l’ODJ. Il rejoint aujourd’hui les rangs des chroniqueurs de Quid.ma. Cette première chronique est la même qui a été publiée dans les colonnes de l’Opinion où il revient sur ce parcours et dit : ‘’ C’est d’un retour à l’écriture et vers les lecteurs que je parle’’.

En 1981, j’avais quitté « L’Opinion » pour le motif de poursuite des études à l’étranger. Je n’avais pas versé une larme mais j’avais l’intime conviction que ce n’était qu’un au revoir. 

J’avais l’âge de croire en un monde meilleur et l’euphorie des rêves…

Quand en 2020, j’ai signé mon premier billet pour le portail de « L’Opinion », ça m’avait donné une impression de rajeunissement accéléré. 

Chaque billet était une cure gratuite, je respirais mieux … 

Je dois témoigner ici que sur les colonnes des deux portails lopinion.ma et lodj.ma, je me suis toujours exprimé en toute liberté et ce même quand mes opinions étaient contraires à celles des responsables des deux publications.

En Avril 2021, j’ai rejoint la direction du groupe que je suis obligé de quitter aujourd’hui.

Pour ma part, j’ai tout fait pour que cela se fasse dans le respect car je crois profondément que c’est dans les séparations douloureuses que l’on démontre ses vraies valeurs.

Les divorces sont toujours pénibles. 

Il reste que dans l’état actuel des choses, il m’est difficile de partager avec mes chers et nombreux lecteurs via les portails du groupe Arrissala. 

Je n’ai aucune idée sur les portes que je m’ouvrirais pour le plaisir de partager avec mes lecteurs. La seule certitude c’est que j’en ai toujours envie qu’ils soient en dizaines, en centaines ou en milliers.

C’est pourquoi j’ai parlé d’adieu et d’au revoir. Paulo Coelho disait : « Les hommes rêvent du retour plus que du départ ». C’est d’un retour à l’écriture et vers les lecteurs que je parle.

Pendant toute cette période, j’ai eu la chance de côtoyer et de collaborer avec des hommes et des femmes de grande valeur morale et pour lesquels je garde un profond respect. L’institution et les valeurs qu’elle représente méritent leur dévouement.  

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