Culture
Cameroun : Le chant du péché d’ Khalid Maadour prix du meilleur court métrage international au festival Ecrans noirs
Le festival « Ecrans noirs » est un espace de rencontres entre le public, les acteurs, les réalisateurs, les producteurs et les professionnels du cinéma en Afrique
Yaoundé - Le film « Le chant du péché » du réalisateur marocain Khalid Maadour s'est vu décerner le prix du meilleur court métrage international de la 26è édition du festival « Ecrans noirs », qui a baissé son rideau samedi à Yaoundé.
Ce film de 14 minutes raconte l'histoire de Sophonis et Yuba de la tribu Imediazen, un groupe de chanteurs et de musiciens qui célèbrent les fêtes de mariages et les différentes festivités dans la région du Rif au nord-est du Maroc.
Le jury des courts et longs métrages internationaux a été présidé par la journaliste et productrice camerounaise, Marie-Roger Biloa.
Pour ce qui est du prix du meilleur film camerounais, il a été attribué au film « The Planters Plantation » de Young Ndinga Eystein, tandis que le film « Patrouilleurs » du Nigérien Boubacar Djingare Maiga a décroché le prix du court métrage documentaire international.
Quelque 100 films ont concouru pour les prix de la 26ème édition du festival, et ont été répartis en trois catégories : les films étrangers, les films centrafricains et les films camerounais, dont chaque catégorie comprenait des compétitions pour le long métrage et le court métrage de fiction, un long métrage documentaire et un court métrage documentaire, ainsi qu'un concours spécial séries télévisées.
Le festival « Ecrans noirs » est un espace de rencontres entre le public, les acteurs, les réalisateurs, les producteurs et les professionnels du cinéma en Afrique pour un échange sur les enjeux du septième art au niveau du continent.
Le Maroc a déjà remporté trois prix dans le cadre de ce festival au Cameroun : le réalisateur Mohamed Amin Benamraoui pour son film «Adios Carmen» (2014), le réalisateur Hicham El Jebbari pour «Les larmes de Satan» (2016), et la réalisatrice Fatima Boubekdi, pour «Annatto» (en 2021).