Culture
Clap d’ouverture pour le 11è Festival international du film de Dakhla
L’artiste marocaine, Asmaa Khamlichi, qui a brillé dans le cinéma et la télévision, au réalisateur, producteur et cinéaste angolais, Zézé Gamboa qui a entamé sa carrière à la télévision angolaise en particulier dans les films documentaires et à l’actrice Rania Farid Chawky qui a marqué de son empreinte la scène artistique égyptienne.
Dakhla - La 11ème édition du Festival international du film de Dakhla s'est ouverte, samedi soir, en présence d’une pléiade d’artistes, de cinéastes et de personnalités du monde de l’art, de la culture et des médias.
La cérémonie d’ouverture de ce festival, initié par l’association pour l’animation culturelle et artistique dans les provinces du Sud, sous le slogan "Dakhla, porte de l’Afrique" jusqu’au 8 juin, a été marquée par un hommage rendu aux artistes et cinéastes marocains et africains, en plus de la projection du long métrage marocain "Dados" de son réalisateur Abdelouahed Mjahed.
Le festival qui célèbre cette année le cinéma angolais, a rendu hommage à l’artiste marocaine, Asmaa Khamlichi, qui a brillé dans le cinéma et la télévision, au réalisateur, producteur et cinéaste angolais, Zézé Gamboa qui a entamé sa carrière à la télévision angolaise en particulier dans les films documentaires et à l’actrice Rania Farid Chawky, qui a marqué de son empreinte la scène artistique égyptienne.
Dans une déclaration à la MAP et à sa chaine de l'information en continu M24, le président du festival, Zine El Abidine Charafeddine, a indiqué "qu'après 10 éditions, ce rendez-vous cinématographique a atteint un stade de maturité qui lui a permis de forger sa propre identité dans la cartographie des festivals nationaux et internationaux", notant que "le festival jouit désormais d’une identité afro-arabe ouverte sur le cinéma mondial".
Dans le cadre de son ouverture sur son environnement, cette 11ème édition du festival ambitionne d’établir une série de partenariats avec l’Académie régionale d'éducation et de formation (AREF), l'Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Dakhla, l'Ecole supérieure de Technologie et la prison locale de Dakhla, le but étant de renforcer les relations avec les jeunes et les acteurs associatifs et de promouvoir la culture de l'image au niveau régional, a-t-il poursuivi.
En plus de sa mission visant à soutenir l’animation culturelle et artistique dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, a enchaîné M. Charafeddine, ce festival aspire à promouvoir la destination Dakhla et à consolider son attractivité à l’échelle nationale et internationale.
Le réalisateur et producteur angolais, Zézé Gamboa s'est dit fier de l'hommage qui lui a été rendu par les organisateurs du festival, estimant qu’il s’agit d'une belle reconnaissance pour les efforts fournis dans le domaine cinématographique.
M. Gamboa a également mis l’accent sur le rôle important que joue le festival international du film de Dakhla dans la promotion du cinéma africain, mettant l’accent sur la dynamique que connaît le 7ème art dans le continent.
L'artiste égyptienne Rania Farid Chawky s'est dite fière d'être honorée lors de cet événement, plaidant pour une coopération plus étroite dans le domaine du cinéma entre l'Égypte et le Maroc en particulier et entre les pays arabes et africains en générale.
Cette grand-messe cinématographique célèbre le cinéma africain à travers la présence de cinéastes issus de 16 pays africains à savoir le Cameroun, l’Île Maurice, l’Angola, le Burkina Faso, le Ghana, l’Ouganda, la République Centrafricaine, le Rwanda, l’Union des Comores, le Bénin, le Congo, le Sénégal, la Somalie, la Tunisie, l’Egypte, la Mauritanie et le Maroc.
Dix longs métrages sont en lice dans la compétition officielle pour remporter les prix du festival, à savoir le Grand Prix, le Prix du jury, et les Prix du meilleur acteur et de la meilleure actrice :
"Regarde les étoiles" de David Constantin (Île Maurice), "Our Lady of chineese shop", d’Ery Claver (Angola), "L’accord" de Léa Malle Frank Thierry (Cameroun), "Tembele" de Morris Mugisha (Ouganda), "Amani" d’Ahmed Toiouil (l’Union des Comores), "Mayouya" de Claudia Yaka (Congo), "L’esclave" d’Abdelilah El Jouhari (Maroc), "The sons of the Lord" d’Imene Ben Hassin (Tunisie), "La porte verte" de Raouf Abdelaziz (Egypte) et "Sahari- Slem wsaa" de Moulay Tayeb Bouhanana (Maroc).
Présidé par l’écrivaine camerounaise Freida Ekotto, responsable du département des études africaines à l’Université du Michigan (États-Unis), le jury de la compétition officielle de ce rendez-vous cinématographique est composé du cinéaste et ancien ministre de la Culture du Québec, Maka Koto, l’actrice marocaine, Sana Alaoui, la productrice et chef costumière américaine, Dana Scholdelmayer et le réalisateur béninois, Sylvestre Amoussou.
En compétition, dix courts-métrages, dix films concourront pour les prix du jury, du meilleur scénario et de la meilleure réalisation :
"En route" de Leslie To (Burkina Faso), "Twin lakes haven" de Philibert Aimée Mbabazi (Rwanda), "Astel" de Ramata Tolay Sy (Sénégal), "Breaking ground" de Girihirwe Ines (Rwanda), "Quand mes parents viennent me voir" de Mo Harawe (Somalie), "Zoé" de Carmen Vivian Netto (Centrafrique), "Cicatrices" de Insaf Arafa (Tunisie), "Tsutsue" de Amartel Amar (Ghana) et les films marocains "Le Burqa" de Wahid Senouji et "Story" de Mohamed Bouhari.
Le jury des courts-métrages, qui est présidé par le journaliste et critique de cinéma Bilal Marmid, est composé de l’écrivaine et critique de cinéma égyptienne, Nahed Salah, de la réalisatrice mauritanienne, Amal Saad Bouh, du journaliste marocain, Bakkar Dlimi et de la monteuse tunisienne, Nadia Touijar.
Les activités parallèles de l’événement comportent des colloques, des débats et une séance de signature du livre, ainsi que des projections des dernières productions cinématographiques nationales.