Six films marocains aux 32èmes Journées Cinématographiques de Carthage

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Haut et Fort de Nabil Ayouch, fera-t-il mieux à Carthage qu’à Cannes ?

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Tunis - Six films marocains prendront part à la 32ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), prévues du 30 octobre au 6 novembre, apprend-on auprès des organisateurs.

Dans la section Compétition Officielle Longs Métrages de Fiction, le Maroc sera représenté par "Haut et Fort" de Nabil Ayouch aux côtés notamment des films égyptiens "Feathers" d'Omar El Zohairy et "Amira" de Mohamed Diab, ghanéen "Public Toilet Africa" de Kofi Ofosu-Yeboah, tunisien "Insurrection" de Jilani Saadi, libanais "Seuls les vents" de Karim Kassem, mozambicain "Grand-mère Dix-neuf et le secret soviétique" de Joao Ribeiro et somalien "La femme du fossoyeur" de Khadar Ayderus Ahmed

Dans le cadre de la compétition officielle "Courts Métrages de Fiction", qui verra la participation de 12 œuvres cinématographiques, le Royaume sera représenté par "Jeans" de Mohamed Bouhari.

Parmi les films au programme de cette compétition figurent également "Diyar Hisma" du Saoudien Fahd Fayz, "Khadiga" de l'Egyptien Morad Mostafa, "Arnoos" du Jordanien Samer Battikhi, "How my grandmother became a chair" du Libanais Nicolas Fattouh, "Breaking ground" de la Rwandaise 'Inès Girihirwe, "Le service" du Sénégalais Henry Bruno et "Frida" du Tunisien Mohamed Bouhjar.

Au menu de la "sélection Officielle hors compétition" figurent cinq Courts Métrages dont "Qu'importe si les bêtes meurent" de la Marocaine Sofia Alaoui, "Le cadeau" de la Palestinienne Farah Nabulsi, "AL-SIT" de la Soudanaise Suzannah Mirghani, "Ward et la fête du henné et "Foam" des Egyptiens respectivement Morad Mostafa et Omar Elhamy.

"L'école de l'espoir" et "Dernier round" des Marocains respectivement Mohamed El Aboudi et Mohamed Fekrane seront projetés dans le cadre de la catégorie Longs Métrages Hors Compétition aux côtés des productions libanaises "Costa Brava, Lebanon" de Mounia Akl et "The Anger" de Maria Ivanova.

Le public aura rendez-vous avec un choix de 9 films francophones récents et représentatifs de la variété culturelle de l'espace francophone dans le cadre de la section "JCC et francophonie", crée à l’occasion de la tenue du 18ème Sommet de la francophonie.

Au menu de cette programmation "Jean Genet, notre père des fleurs" de Dalila Ennadre (Maroc), "Des hommes de Lucas Belvaux (Belgique), Aniksha de Vincent Toi (Canada-Maurice), "Nous" d'Alice Diop (France), "Freda" de Gessica Généus (Haïti), "Trou Noir" de Tristan Aymon (Suisse), "Baamum Nafi" de Mamadou Dia (Sénégal) et "Bonne mère" de Hafsia Herzi (Tunisie).

Quarante cinq pays, dont 28 africains et 17 arabes prendront part à cette manifestation cinématographique, qui affiche son retour avec toutes ses sections et sa sélection compétitive après un éclipse l'année dernière à la suite de la propagation de la pandémie de la covid 19.

Quatre objectifs caractérisent l'actuelle session : une sélection attentive aux nouvelles tendances cinématographiques en Afrique et dans le monde arabe, tant sur le plan éthique ou idéologique qu'au niveau des recherches formelles et esthétiques, une place privilégiée à la réflexion sur le paysage audiovisuel dans les pays du Sud et à l'impact de la mondialisation et de la révolution numérique sur la production et la distribution des films tunisiens, une ouverture sur une frange du public tunisien, tant dans les régions que dans les institutions pénitentiaires et militaires et un focus sur des cinémas, l'un du Nord (La Belgique), l'autre du Sud (la Libye), sans négliger un regard sur la francophonie et sa contribution à la visibilité des films des pays membres de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).

 

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