Le budget annuel des USA peut satisfaire les besoins Pays en développement, 2.400 milliards/an, pendant plus de 7 ans, ‘’selon’’ la Banque Mondiale

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Le budget annuel des USA peut satisfaire les besoins Pays en développement, 2.400 milliards/an, pendant plus de 7 ans, ‘’selon’’ la Banque Mondiale

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Washington – La Banque Mondiale ne dit les choses comme ça, mais elles peuvent être dites ainsi. Selon la Banque Mondiale, les pays en développement auront besoin de 2.400 milliards de dollars par an en moyenne d’ici à 2030 pour relever les défis mondiaux que sont le changement climatique, les conflits et les pandémies.

L’information telle qu’elle est rapportée ne dit pas si la Banque Mondiale définit la liste de ces pays en développement, mais on conçoit facilement qu’il s’agit de la quasi-totalité les pays d’Afrique et d’Amérique du Sud et la plupart des pays d’Asie. 

Mais comparés au budget des Etats Unis d’Amérique rien que pour cette année, 6.900 milliards, ces 2.4000 milliards paraissent subitement modiques, sachant qu’en plus de ce budget fédéral des États-Unis, chaque État parmi les cinquante États a son propre budget. Par exemple, le budget de la Californie pour l'exercice fiscal 2023-2024 était d'environ 310 milliards de dollars, tandis que le budget du Texas pour la même période était d'environ 290 milliards de dollars. Les budgets varient considérablement d'un État à l'autre, mais avec une moyenne (arbitraire) de 200 milliards de dollars, cela donne 10.000 milliards de dollars, de quoi satisfaire les besoins des pays en développement tels que définis par la Banque Mondiale jusqu’en 2032.

Pour revenir à nos pauvres pays, les banques multilatérales de développement et les bailleurs de fonds bilatéraux ne disposent pas à eux seuls des ressources suffisantes pour répondre à ces besoins, a relevé l’analyse.

"C’est pourquoi il est indispensable que le secteur privé prenne part à cet effort. Or les pays à revenu faible et intermédiaire ont de plus en plus de mal à attirer les capitaux privés dont ils ont besoin et qui sont essentiels pour permettre une croissance économique accélérée", a souligné la même source.

Le secteur privé ne pourra pas s’engager davantage sans de meilleures structures de financement, de nouvelles façons d’équilibrer et de répartir les risques, et des partenariats réinventés, affirme la Banque mondiale.

Cet enjeu a été reconnu par le Laboratoire de l’investissement privé, créé à l’initiative du président du Groupe de la Banque mondiale Ajay Banga, a indiqué l’institution financière basée à Washington, mettant l’accent sur l’importance du lancement d’une nouvelle plateforme qui contribuera à catalyser les capitaux du secteur privé et à accélérer le développement durable sur une planète vivable.

Cette plateforme innovante vise à porter le montant annuel des émissions de garanties du Groupe de la Banque mondiale à 20 milliards de dollars d’ici 2030, a indiqué la même source.

La nouvelle plateforme, placée sous l’égide de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), servira de guichet unique pour toutes les activités de garantie du Groupe de la Banque mondiale.

Elle porte sur des garanties de crédit (pour les prêts au secteur public ou privé), des garanties contre les risques politiques (pour les projets du secteur privé ou les partenariats public-privé) et des garanties pour le financement du commerce (pour les risques dans le secteur public).

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