Droits de l’homme : le rapport du HRW tacle l’Algérie

5437685854_d630fceaff_b-

1
Partager :
couv-hrw ??La situation des droits humains en Alg?rie n'a connu aucune am?lioration en 2014, malgr? les promesses d'introduire des r?formes faites par le gouvernement depuis 2011??. C?est ce que rel?ve le rapport 2015 de l'organisation Human Rights Watch (HRW). ??Les autorit?s alg?riennes ont restreint la libert? d'expression et les droits ? la libert? d'association, de r?union et de manifestations pacifiques, et ont eu recours ? des arrestations et ? des poursuites ? l'encontre de militants politiques et syndicaux??, souligne le document pr?sent? le 29 janvier ? Rabat lors d'une conf?rence de presse. Concernant la libert? de r?union, HRW indique que les autorit?s alg?riennes ont continu? d'emp?cher les manifestations pacifiques, en s'appuyant sur des techniques pr?ventives, notamment en utilisant la police pour bloquer l'acc?s aux sites de manifestations pr?vues et en arr?tant les organisateurs ? l'avance. Parmi les personnes arr?t?es et poursuivies en justice sur des accusations de rassemblement ill?gal, ont figur? des militants des droits humains et des dirigeants syndicaux, pr?cise-t-il. En mati?re de libert? d'association, les autorit?s alg?riennes ont continu? d'???entraver les efforts des organisations de d?fense des droits humains et d'autres pour obtenir l'enregistrement officiel de leurs associations, y compris celles d?j? enregistr?es??, lit-on dans le rapport. S'agissant des droits des syndicats, le gouvernement alg?rien a continu? d'???emp?cher ou de perturber les efforts des travailleurs pour former des syndicats ind?pendants, et de r?primer les manifestations et les gr?ves pacifiques??, constate HRW. Les organisateurs et travailleurs membres de syndicats autonomes font l'objet d'arrestations et de poursuites arbitraires, ainsi que d'autres formes de harc?lement, tels que le licenciement pour avoir poursuivi pacifiquement leurs activit?s syndicales et avoir manifest? en faveur de meilleurs droits du travail, rel?ve le rapport. Sur le registre des acteurs internationaux, le gouvernement alg?rien n'a pas accord? l'acc?s aux m?canismes des Nations Unies relatifs aux droits humains depuis 2011, fait savoir l'organisation, ajoutant que les demandes d'acc?s en attente comprennent celles des rapporteurs sp?ciaux sur la torture et sur la libert? de r?union pacifique et d'association, et les groupes de travail de l'ONU sur les disparitions forc?es ou involontaires et sur les d?tentions arbitraires.

lire aussi