Le « come back » de Sarko à la tête de l’UMP

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couv-sarkozy-ump Apr?s son ?lection ? la pr?sidence de l'UMP ce week end, le plus dur reste ? faire pour?Nicolas Sarkozy: refonder l'UMP, exsangue financi?rement, ??rassembler?? et pr?parer une "primaire?ouverte" pour 2017 qui risque de virer ? la?guerre?des chefs. Apr?s sa victoire, avec pr?s des deux tiers des voix (64,5%), score moins ?lev? qu'attendu, mais qualifi? de "grand succ?s" par son ami le d?put? europ?en?Brice Hortefeux, qui a salu? un nombre de voix "historique", le nouveau patron de l'UMP s'est voulu "collectif" dimanche soir au JT de?TF1. Il a annonc? qu'il allait cr?er, pour l'aider, un comit? des anciens Premiers ministres de son camp, et confirm? qu'il "souhaitait" que son parti ait un nouveau nom. Parmi ces sages,?Dominique de Villepin?lui a d?j? donn? son accord, a-t-il dit. Celui d'Alain Jupp? semblait beaucoup moins acquis, vu le tweet d'un bras droit du maire de?Bordeaux: "Le bureau?politique??lu, dont les anciens PM sont membres de droit, est la seule instance de gouvernance l?gitime". D?s lundi, l'ancien chef de l'Etat rencontrera les "principaux dirigeants" du parti. Objectif affich?: r?unir les "conditions du rassemblement le plus large". Nicolas Sarkozy, qui n'a pas propos? d'id?es nouvelles depuis son come-back en septembre, devra red?finir l'id?ologie du parti, entre ses ailes lib?rale et conservatrice d'une part, gaullo-centriste d'autre part. O? placer le curseur? S'il va trop vers le centre, quid de la frange les plus droiti?res, radicalis?es depuis 2012? C'est un retour sur l'id?e de "revanche", a d?nonc? le porte-parole du gouvernement, St?phane Le?Foll, "surpris par le fait que le score ne (soit) pas aussi ?lev? qu'annonc? ou attendu". "J'ai le sentiment que la droite va prendre un nouveau visage qui va le rapprocher de l?extr?me droite", a ass?n? le secr?taire d'Etat?Thierry Mandon. Nicolas Sarkozy devra aussi s'atteler ? r?tablir les finances du parti, en d?ficit de plus de 74 millions d'euros (43 correspondent ? l'achat du si?ge), apr?s l'affaire Bygmalion, syst?me suppos? de fausses factures pour financer sa propre campagne de 2012. Bygmalion est l'un des dossiers dans lesquels le nom de Nicolas Sarkozy, mis en examen pour?corruption, est cit?. Il devra en outre organiser la "primaire ouverte" ? la droite et au centre qu'il a promise ? ses futurs concurrents. Encore faudra-t-il que Sarkozy et les autres (outre Jupp?, Fran?ois Fillon, Xavier Bertrand, peut-?tre Bruno Le Maire) s'entendent sur la d?finition du "centre".