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Biden, timidement, dit à Israël de ne pas utiliser l'aide comme « monnaie d'échange » et plaide en faveur d'un accord de trêve
Le président américain Joe Biden prend un selfie alors qu'il s'en va après avoir prononcé son troisième discours sur l'état de l'Union dans la salle du Capitole des États-Unis à Washington, DC, le 7 mars 2024. (Photo de SHAWN THEW / POOL / AFP)
Le président américain Joe Biden a averti Israël qu'il ne pouvait pas utiliser l'aide comme « monnaie d'échange » en appelant à un cessez-le-feu immédiat et temporaire avec le Hamas dans la sanglante guerre à Gaza.
"Aux dirigeants d'Israël, je dis ceci : l'aide humanitaire ne peut pas être une considération secondaire ou une monnaie d'échange. Protéger et sauver des vies innocentes doit être une priorité", a déclaré Biden dans son discours annuel sur l'état de l'Union.
Biden a présenté un plan, annoncé par des responsables plus tôt dans la journée, visant à installer une jetée temporaire en Méditerranée pour acheminer l'aide à Gaza, où les Nations Unies ont mis en garde contre le risque de famine.
Biden a de nouveau déclaré qu'Israël avait raison d'attaquer les Palestiniens qu’il surnomme Hamas après de l'attaque du 7 octobre et a ajouté que les combattants palestiniens pourraient ‘’mettre fin à ce conflit aujourd'hui" en libérant les détenus israéliens qui sont pour lui des ‘’otages’’ tandis que les Palestiniens entre les mains d’Israël sont.
Mais il a qualifié l'impact sur Gaza de « déchirant ».
"J'ai travaillé sans relâche pour établir un cessez-le-feu immédiat qui durerait six semaines", a-t-il prétendu.
L'accord permettrait de « ramener les otages chez eux, d'atténuer la crise humanitaire intolérable et de construire quelque chose de plus durable ».
Biden a également réitéré son soutien à la création d'un État palestinien, un objectif à long terme auquel s'oppose le gouvernement d'extrême droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Si nous regardons vers l'avenir, la seule véritable solution est une solution à deux États", a déclaré Biden.
Enfin sincère : "Je dis cela en tant que partisan d'Israël depuis toujours. Durant toute ma carrière, personne n'a un bilan plus fort avec Israël. Je défie chacun d'entre vous ici." (Quid avec AFP)