Human rights watch : De nombreuses atteintes à la liberté d’expression en Algérie

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Ce jeudi 12 janvier, Human rights Watch a critiqué les poursuites engagées contre des algériens pour «avoir tenu un discours critique». Le rapport mondial 2017 de l’organisation a souligné le recours, de plus en plus fréquent, des autorités du pays aux procédures judiciaires à l’encontre de journalistes, bloggeurs et de plusieurs personnes du monde des médias

Les entraves à la liberté d’expression se durcissent en Algérie. Le rapport mondial 2017 de Human rights watch déplore la situation. Il mentionne l’exemple de la condamnation de Slimane Bouhafs, un chrétien converti, par la cour d’appel à 3 ans de prison à cause de publications sur Facebook qui « dénigraient le dogme ou les préceptes de l'islam. »  

Le rapport revient également sur le cas de Mohamed Tamalt, un journaliste indépendant doté de la double nationalité algérienne et britannique. Mort en détention peu de temps après avoir entamé une grève de la faim, celui-ci avait été condamné à deux ans de prison à cause d’une vidéo et d’un poème critiquant ouvertement Abdelaziz Bouteflika, diffusés auparavant sur son compte Facebook.

Par ailleurs, Belkacem Khencha, un militant des droits du travail, a été condamné à une peine de six mois pour avoir mis en ligne une vidéo critiquant les systèmes judiciaires au pays pour les sanctions infligées à d’autres militants.

Les poursuites judiciaires sont devenues visiblement une politique publique assumée, pour faire taire les critiques et les voix contestataires. Les autorités algériennes semblent également resserrer de plus en plus l’étau sur les médias, ce qui pousse des organisations internationales, comme Human rights watch, à s’inquiéter et à craindre de voir la situation s’envenimer davantage.

 

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