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La médiocrité mène à tout : des gilets jaunes aux cagoules noires - Par Dr Samir Belahsen
Que reste-t-il d’une nation, autrefois réputée pour ses grands penseurs tels que Voltaire, Descartes, Sartre et Montesquieu, qui en arrive à confier sa pensée et l’analyse de son mal sur les plateaux de télévision à des individus comme Onfray et Zemmour?
“Ce qui fait le succès de quantité d’ouvrages est le rapport qui se trouve entre la médiocrité des idées de l’auteur et la médiocrité des idées du public.”
Chamfort / Maximes et pensées
“C'est un signe de médiocrité que d'être incapable d'enthousiasme.”
Honoré de Balzac
Depuis sa première élection, le président Macron vit des séquences terribles : Gilets jaunes, retraites et révolte des banlieues.
L’exécution du jeune Nahel par des policiers et la tentative de maquiller le crime ont embrasé les banlieues : incendies, vols, destruction de biens…
Le défi est à la fois sécuritaire, politique mais aussi intellectuel. Le président tente d’en comprendre les raisons. Il s’exprimera le 14 juillet.
Rappelons que le président avait en 2018 enterré le plan Borloo pour les banlieues.
Moi non plus, je n’arrive pas à comprendre ( ???)
Comment a-t-il été possible que la nation qui a engendré des personnalités politiques aussi illustres que de Gaulle, Simone Veil et Mitterrand se retrouve maintenant avec un personnel politique aussi insignifiant ?
Que reste-t-il d’une nation, autrefois réputée pour ses grands penseurs tels que Voltaire, Descartes, Sartre et Montesquieu, qui en arrive à confier sa pensée et l’analyse de son mal sur les plateaux de télévision à des individus comme Onfray et Zemmour ? Et Emmanuel Macron qui accuse les réseaux sociaux des émeutes et pense en limiter l’accès !
C'est décevant de constater le déclin intellectuel dans un pays qui avait tant à offrir sur le plan philosophique et politique.
Qu'est-il advenu du génie français ?
Où sont passés les esprits brillants qui ont façonné l'histoire de la pensée ?
La France mérite mieux que ces pseudo-intellectuels médiatiques qui ne font qu'attiser les divisions et répandre des idées stériles. Où est la grande nation pensante ?
Voir à quel point les dirigeants actuels manquent de compétence, d'intégrité et de vision pour l'avenir est simplement affligeant pour tous ceux qui ont aimé une certaine France.
La France mérite mieux que cela, elle ne mérite pas cette médiocrité.
Il va sans dire que la crise politique trouve, au moins en partie, son origine dans le domaine de la pensée.
Le monde de la pensée englobe l'ensemble des idées, des concepts et des théories qui émergent de la réflexion humaine. C'est le domaine où la raison, la logique, la morale, l'éthique et la métaphysique sont discutées, élaborées et débattues.
La France a été pendant des siècles un terrain favorable.
Ses philosophes qui étaient des architectes de la pensée, cherchaient à comprendre le monde, à interpréter les expériences humaines et à proposer des visions de la vie et de la nature de la réalité, à donner du sens aux choses simples et ordinaires.
Si le monde politique se réfère à l'organisation et à la gouvernance des sociétés humaines, il implique la prise de décisions collectives, la répartition des ressources, l'établissement de lois et de normes, ainsi que l'exercice du pouvoir.
Il reste que le monde politique est souvent caractérisé par des conflits d'intérêts, des luttes de pouvoir et des questions de justice sociale.
Le monde de la pensée influence le monde politique en fournissant des idées, des principes et des théories qui servent de fondements intellectuels aux systèmes politiques. Les philosophes politiques, tels que Platon, Aristote, John Locke, Jean-Jacques Rousseau et John Stuart Mill, ont influencé les idéaux politiques et ont contribué à façonner les systèmes gouvernementaux à travers leurs écrits et leurs réflexions.
Le monde politique peut aussi exercer une influence sur le monde de la pensée. Les décisions politiques, les structures de pouvoir et les actions des gouvernements peuvent restreindre ou promouvoir la liberté de pensée et d'expression. L'histoire témoigne de nombreux exemples où des régimes autoritaires ont réprimé la pensée critique et la dissidence intellectuelle.
La bien-pensance médiocre et xénophobe, installée dans le monde médiatique est aussi une dérive répressive de la démocratie française de moins en moins libérale.
Dans une démocratie éclairée, l’interaction constructive entre la pensée et la politique est essentielle pour que les idées puissent être discutées, débattues et mises en pratique pour le bien-être collectif. La France s’en éloigne chaque jour un peu plus. Mais c’est peut-être cela le déclassement dont on parle tant !