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Le chef du Hamas accuse Israël de saboter les efforts pour une trêve à Gaza
Des chrétiens orthodoxes palestiniens assistent à la messe de Pâques à l'église Saint Porphyrius dans la ville de Gaza, le 5 mai 2024, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement militant du Hamas. (Photo par AFP)
Le chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé dimanche Israël de saboter les efforts de médiation en vue d'une trêve à Gaza associée à une libération d'otages retenus dans le territoire palestinien.
M. Haniyeh a déclaré dans un communiqué que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu voulait "inventer des justifications constantes pour la poursuite de l'agression, l'extension (...) du conflit et le sabotage des efforts déployés par les différents médiateurs et parties".
Des représentants des médiateurs - Qatar, Egypte, Etats-Unis - sont au Caire, où s'est rendue une délégation du Hamas pour de nouvelles discussions sur une trêve tenues samedi et dimanche.
L'offre des médiateurs, présentée fin avril au Hamas, prévoit une trêve provisoire associée à une libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël contre celle détenus israéliens pris lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre.
Mais quelques heures avant la reprise dimanche des négociations au Caire, un responsable du Hamas a affirmé que son mouvement n'accepterait "en aucun cas un accord ne prévoyant pas explicitement un arrêt de la guerre".
Le Hamas a abordé les pourparlers avec "sérieux et positivité" mais s'est interrogé sur "la signification d'un accord si un cessez-le-feu n'en est pas le premier résultat", a expliqué M. Haniyeh, basé à Doha.
Il a ajouté que le Hamas "reste désireux de parvenir à un accord global", "par étapes", "mettant fin à l'agression, garantissant le retrait (d'Israël de Gaza) et aboutissant à un accord sérieux d'échange" de détenus retenus à Gaza et de prisonniers palestiniens.
Israël "ne peut accepter" la demande du Hamas, avait dit plus tôt Benjamin Netanyahu, qui s'est juré d'anéantir le mouvement islamiste palestinien après l'attaque du 7 octobre. (Quid avec AFP)