L’incurable violence en Colombie: une quinzaine de personnes assassinées en deux jours

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Petro Gustavo, l’actuel président de la Colombie et Hugo Sanchez, le président décédé du Venezuela, les deux faces d’une même monnaie

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Une quinzaine de personnes ont été assassinées ces deux derniers jours en Colombie au cours de divers incidents, signe de la violence persistante dans le pays, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

Selon notamment l'ONG Indepaz et des médias nationaux, trois hommes ont été tués par balles par des assaillants circulant à motos dans la ville de Baranquilla (nord), sur la côte caraïbe.

Dans le département de Narino (sud-ouest), deux hommes et une femme indigènes ont été assassinés par des inconnus et leurs corps retrouvés près d'une route dans une zone rurale, selon les mêmes sources.

A Cucuta (nord-est), ville frontalière du Venezuela, ce sont quatre autres hommes qui ont été tués par balles alors qu'ils se trouvaient dans un commerce de la ville.

Dans le département de Cauca, trois jeunes indigènes, membres d'une même famille, dont deux frères, ont été tués par des inconnus.

Dimanche, ce sont deux journalistes, un homme et une femme de respectivement 37 et 39 ans travaillant pour un média digital, qui ont été tués par balles dans le nord du pays par des personnes circulant à moto, alors qu'ils revenaient d'un reportage sur une fête populaire.

Réagissant lundi matin sur Twitter, le président Gustavo Petro, lui-même ancien guérillero,  a "condamné avec véhémence" l'assassinat des deux journalistes, et a demandé par ailleurs "au ministre de la Défense de garantir la protection de la vie des Colombiens sur tout le territoire".

M. Petro a affiché sa volonté de négocier avec la guérilla guévariste de l'ELN, les dissidents des ex-FARC (qui rejettent l'accord de paix de 2016 avec cette guérilla marxiste), mais également de discuter avec les narcotrafiquants de leur reddition à la justice.

Malgré l'accord de 2016, de multiples groupes armés continuent de sévir dans les provinces et régions isolées du pays, qui sont le plus souvent liés au narcotrafic dont M ; Petro connait quelque chose.

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