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Népotisme à tous les étages de la Maison Blanche : Joe Biden gracie son fils Hunter dans des affaires de fraude fiscale
Le président Joe Biden avec son fils gracié Hunter
On est mieux servi que par soi-même. … et pourtant. Le président américain sortant Joe Biden a annoncé, avant de mettre les clés de la Maison Blanche sous le paillasson, d’avoir gracié son fils Hunter, en attente de sa peine dans des affaires de détention illégale d'arme à feu et de fraude fiscale. Pourtant, Joe Biden l avait juré qu’il ne le ferait pas
Hunter Biden, a plaidé coupable, septembre dernier, de fraude fiscale devant un tribunal de Los Angeles, en Californie, ce qui lui évitait un procès. Ex-avocat et homme d'affaires, reconverti dans la peinture, devait répondre du chef d'accusation de fraude fiscale et deux chefs de fausses déclarations pour ne pas avoir versé 1,4 million de dollars d'impôts au cours de la dernière décennie. Le fils cadet de Joe Biden a déjà été reconnu coupable cette année d'avoir menti sur son addiction aux drogues lors de l'achat d'une arme – un délit dans l'État du Delaware, fief des Biden.
Hunter Biden encourrait entre 17 et 25 ans de prison et était en négociation avec les autorités fiscales.
Le président sortant avait pourtant assuré, à plusieurs reprises, qu'il n'accorderait pas la grâce présidentielle à son fils. Encore en septembre, la Maison Blanche l'avait réaffirmé. « J'ai dit que je n'interférerai pas avec les prises de décision du ministère de la Justice et j'ai tenu parole, même quand j'ai vu mon fils être poursuivi de manière sélective et injuste », reprend Joe Biden dans son communiqué. « Les accusations dans ses affaires ont émergé seulement après que plusieurs de mes opposants politiques au Congrès en ont été les instigateurs pour m'attaquer et s'opposer à mon élection », a-t-il ajouté. « Je crois dans le système judiciaire, mais [...] je crois aussi [qu'une forme] grossière de la politique a infecté ce processus et [que] cela a conduit à une erreur judiciaire. » Des arguments qui ne convainquent personne, mais donne du grain à moudre à ceux qui ne croient pas en la moralité et l’éthique de la plus grande démocratie du monde, prétendument exemplaire. (Quid avec AFP)