Le Conseil de l'Europe s'inquiète du peu de progrès en matière de transparence du financement politique en Europe

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Le groupe de suivi anti-corruption du Conseil de l'Europe (GRECO) a fait part jeudi de son inqui?tude de la lenteur de la mise en ?uvre de ses recommandations concernant la transparence du financement politique dans un nombre significatif de pays europ?ens.

Dans le rapport annuel, rendu public ? Strasbourg par cet organe du Conseil de l'Europe qui vise ? am?liorer la capacit? des Etats membres ? lutter contre la corruption en assurant le suivi de leur conformit? avec les normes de lutte contre la corruption, le GRECO estime que cette situation est due en partie au caract?re politiquement sensible du financement des partis et des campagnes, et au fait qu'en ?valuant les Etats sur cet aspect, le groupe a ?largi son suivi ? des domaines qui ?chappent au contr?le direct des gouvernements et qui sont soumis ? l'influence des partis politiques et des parlements eux-m?mes.

"Le peu d'empressement de certains de nos Etats membres ? appliquer positivement et rapidement les recommandations du GRECO est pr?occupant. Dans la plupart des cas, cette situation refl?te la difficult?, et parfois l'impossibilit?, de trouver un accord viable entre les partis politiques du pays concern? pour am?liorer la transparence du financement politique", a d?clar? le pr?sident du GRECO, Marin Marcela, tout en relevant qu'il y a aussi de nombreux exemples de r?ussite qui t?moignent des progr?s accomplis par certains pays.

Parmi les d?fis qui se profilent pour le GRECO, la possible adh?sion de l'Union europ?enne, qui devrait entra?ner l'?valuation des institutions de l'Union par le Groupe. La Commission europ?enne a lanc? ? cet effet une ?valuation d'impact en concertation avec les institutions de l'Union europ?enne en vue d'analyser la faisabilit? et les modalit?s ?ventuelles de cette adh?sion.

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