Comment et pourquoi as-tu pens? ? te placer dans cette position de sup?riorit? autoproclam?e, au point de t??tre par l?-m?me mis dans celle de la grenouille de? La Fontaine??
Il existe ce qu?on peut appeler un complexe en Orient, nourri et entretenu par certains assimilables, qui se font l?illusion qu?ils sont les dignes d?tenteurs de la connaissance et de la science, de l?intelligence et de l?exp?rience, de la tentation et de la manipulation? et que les Marocains ne sont que de p?les copies, ou peut-?tre m?me des ersatz,? de ce qu?eux pr?tendent ?tre. Mais ces cr?atures d?couvrent bien vite la r?alit? et tombent de haut apr?s avoir voulu toiser d?encore plus haut ceux qu?ils pensaient ?tre bien bas?
En v?rit?, personne d?autre avant toi n?a eu l?outrecuidance d?ouvrir son registre de vulgarit?s insanes ou d?insanit?s vulgaires comme tu as os? le faire? Relis donc ce que tu as ?crit de ta propre main sur les Marocains, puis fais-toi juge de toi-m?me, si tu le veux et si tu le peux.
Que d?excuses te faudra-t-il alors?pour tous ces mots : ??
m?pris, perversion, pourriture, grossiers personnages, maquereaux, rebus, mar?cages, interdits, ordures, brigands, mercenaires, imagination d?prav?e, stupre, actes d?cadents, chaos, d?bauche, corruption, manque de virilit?, propagateurs de salet?s, d?viants, homosexuels, esclaves de leurs ma?tres et ? eux soumis, insectes, parasites vivant dans les poubelles et les cloaques???.
Tout cela pour signifier, ? ta mani?re, que tous ceux-l? ne m?ritent pas autre chose qu??tre foul?s aux pieds? ??
Je vous ?crase sous ma chaussure et vous pulv?rise????.
Monsieur,
Comment et pourquoi as-tu pens? ? te placer dans cette position de sup?riorit? autoproclam?e, au point de t??tre par l?-m?me mis dans celle de la grenouille de? La Fontaine??
Il m?est en v?rit? tr?s rarement arriv? de lire un texte avec toute cette charge de ranc?ur non assum?e mais tr?s clairement exprim?e. Et le plus grave n?est pas tant que tu aies? puis? dans le vocabulaire le plus naus?abond de cette si belle langue arabe que d?avoir emprunt? un langage qui n?a d??gal que celui des crapules de Daech, et qu?aucune excuse ne peut d?sormais effacer ni faire oublier? La seule diff?rence avec ces sinistres cr?atures est qu?elles, elles l?appliquent dans le concret, en ?crasant leurs semblables, les pi?tinant, les ?gorgeant, les br?lant, les crucifiant, entre autres horreurs que tu connais si bien?
La v?rit?, encore une fois, est que tu nous as tous insult?s et offens?s ? un point jamais atteint par personne, nulle part et de nulle part, avant toi? toi qui s?est si profond?ment inclin? devant l?argent facile, toi qui sert avec une si d?concertante obs?quiosit? des survivances b?douines ceintur?es d?acier aveugle et d?une prodigieuse vacuit?? de l??me.
Tu nous as, donc, pi?tin?s, sous ta botte tyrannique, pensant que nous ?tions accessibles, enti?rement ? ta disposition, d?volus et r?solus ? ton bon vouloir?
??
Esclaves de leurs ma?tres??, disais-tu?? ?, ironie du sort?
Mais ne sais-tu donc pas ?? ou tu sais, peu importe ? que tes amis qui t?ont accueilli au Maroc, qui t?ont susurr? ce qu?il fallait pour que tu dises ce qui leur allait? As-tu donc oubli?, comme eux, aveugl?s par l??clat des lumi?res o? ils se trouvent aujourd?hui, o? plut?t o? leur chef se trouve dirais-je pour ne pas faire offense aux autres, quelle all?geance ils avaient faite ? leur ma?tre et tyran Driss le petit, ? l??poque de sa furtive grandeur, quand les hommes libres de ce pays, les vrais, passaient des ann?es, que dis-je, des d?cennies de leurs vies dans les ge?les, parce qu?ils avaient refus? de s?incliner devant quiconque, devant les despotes et les autocrates, quels qu?ils furent ou qu?ils aient ?t???...
Non? Tu ne sais pas, ou, encore une fois, tu sais, et encore une fois cela n?a que peu d?importance car tu ne vois et tu ne veux voir dans les autres que cette image de toi-m?me entre les mains des ma?tres? et alors tu distribues de l?indignit? ? tour de bras, autour de toi, pour ?viter la comparaison qui ne peut que troubler puis accabler tes semblables? Tu as voulu que tous se retrouvent, s?assemblent et se ressemblent dans la soumission et l?inf?odation. Las?
Monsieur,
Que tu t?excuses et fasses amende honorable ou non, cela est affaire d?archives et d?histoire, pas de c?urs? car tu les as bless?s? tu les as meurtris, profond?ment, par ton propos fielleux et ta petitesse d?esprit qui n?ont d??gales que leurs ?quivalentes chez ceux-l? qui ont tenu et veill? ? reprendre tes braillements et ? nous les rappeler sur leurs supports de communication, devenus ensuite supp?ts de d?sertion apr?s qu?ils aient pr?cipitamment retir? ces insultes et s??tre apr?s eux-m?mes retir?s, cois et sans foi, la queue entre les jambes comme ce chien qui se sait fautif, conscients de l?injure qu?ils nous ont faite ? leur tour pour avoir reproduit la tienne?
Monsieur,
Sache, enfin, que les Marocains que tu as tellement et si copieusement insult?s ont un dicton qui dit que le crachat ne peut revenir dans la bouche apr?s en ?tre sorti. Essaie donc de le ravaler si tu en es capable?