Ridley Scott accepterait-il que son film soit mutil? par la censure marocaine??
Sarim Fassi Fihri, directeur du Centre cin?matographique marocain (CCM) multiplie les d?clarations contradictoires. Le 29 d?cembre, il expliquait que l?interdiction de l??uvre de Ridley Scott avait pour but d??pargner au Maroc des ??troubles?? qui auraient menac? la stabilit? du pays.
Le 1er janvier, le patron du CCM est revenu sur l?interdiction avec une petite pirouette. Il a assur? dans des d?clarations ? la MAP que ??les portes restent ouvertes pour trouver une solution avec la soci?t? de production (Scott Free Productions, une propri?t? de Ridley Scott, ndlr) et le r?alisateur, une solution qui va dans le sens du respect de notre religion et de nos valeurs??. Comment?? Il n?a pas donn? plus de d?tails sur l??tat d?avancement de ces n?gociations.
N?anmoins, le m?me Sarim avait soulign?, il y a quelques jours, que les griefs du repr?sentant du minist?re de la Communication portaient essentiellement sur une s?quence bien particuli?re. Celle-ci aurait ?t? interpr?t?e comme une repr?sentation de Dieu. Reste ? savoir si Ridley Scott accepterait que son film soit mutil? par la censure marocaine??
Le patron du CCM ne sait plus o? donner de la t?te entre les protestations de ses amis, producteurs et r?alisateurs, et les pressions de son sup?rieur hi?rarchique, Mustapha El Khakfi. Le PJdiste, de son c?t? campe sur ses positions et ne montre, du moins jusqu?? pr?sent, pas le moindre signe de fl?chissement. ??La foi des Marocains ne peut faire l?objet de marchandage et ce qui pourrait porter atteinte ? la s?curit? du pays ne peut ?tre tol?r頻, a-t-il annonc? dans un tweet. Pour lui, ??la d?cision prise par la Commission du visionnage du film n?atteint aucunement la libert? de la cr?ation artistique, garantie par la Constitution??. Ses alli?s dans le gouvernement du PPS ne sont pas du tout du m?me avis.