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En rangs dispersés, les syndicats décidés à organiser une grève générale, l’UMT se retire du vote du projet de loi
Le secrétaire général de l’UMT Miloudi Moukharik
Cinq centrales syndicales ont décidé d'observer une grève générale au Maroc, après ce qu'elles considèrent comme "l'échec" du processus de négociation avec le gouvernement concernant les dispositions du projet de loi sur le droit de grève.
Faisant cavalier seul, l'Union marocaine du travail (UMT) a décidé de mener une grève de deux jours, tandis que les syndicats de la Confédération démocratique du travail (CDT), de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), de l'Organisation démocratique du travail (ODT) et de la Fédération des syndicats démocratiques (FSD) organiseront une grève d'une journée. En revanche, la Fédération démocratique du travail (FDT) et l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM)** ne participeront pas à cette grève.
L’UMT, résolument en tête de la contestation du projet de loi sur le droit de grève, son groupe parlementaire à la Chambre des conseillers, s’est retiré, dans la matinée de ce lundi 3 février, des débats lors du vote final du projet de loi organique relatif au droit de grève.
L’UMT, ce syndicat serait décidé d'observer une grève générale les mercredi 5 et jeudi 6 février.
Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion du secrétariat national de l’UMT, tenue ce dimanche soir sous la présidence du secrétaire général, Miloudi Moukharik. La réunion a conclu que le dialogue avec le gouvernement, représenté par le ministre du Travail, concernant le projet de loi sur le droit de grève, "n’a abouti à aucun résultat concret".
La CDT, l’UNTM, l’ODT et la FSD ont décidé de mener une grève nationale qui ont décidé d’une journée de grève le mercredi 5 février, prévoyaient d'organiser une conférence de presse commune demain, lundi 3 février.
Un total de 218 amendements ont été proposés pour modifier différentes dispositions du projet de loi. Certains ont été acceptés par le gouvernement, tandis que d’autres ont été rejetés ou retirés. Certains articles ont été supprimés, et d'autres ajoutés à ce texte réglementaire.