La réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (CPS) présidée le 20 mars par l’Algérien Smaïl Chergui  à Addis Abeba au sujet du Sahara a été l’occasion pour les ennemis de l’intégrité territoriale marocaine d’exposer les idées et les positions infondées du Polisario, représentées par Mohamed Salem Ould Salek. Une réunion qui était en réalité stérile, car à part les représentants du Niger et du Kenya, aucun autre représentant d’un Etat africain n’a fait le déplacement.

L’Algérie semble obstinée à continuer ses manœuvres diplomatiques contre le Maroc. Le commissaire de la Paix et de la Sécurité Smail Chergui a convoqué une réunion au sujet du Sahara qui a eu lieu dans une salle vide.

Les Etats Africains sont maintenant tous conscients de la stratégie de l’Algérie et de l’Afrique du Sud de Jacob Zuma qui souhaitent à tout prix barrer la route devant le Maroc. D’ailleurs les manœuvres souterraines menées par l’Algérie à la veille du retour du royaume en témoignent. Pourtant, le Maroc a été élu haut la main  et a regagné son siège au sein de l’organisation panafricaine sans embûches ni conditions. 

Par ailleurs, tout le monde se rappelle de la réaction  de Smail Chergui qui avait refusé de saluer le roi Mohammed VI et qui a de surcroît voulu justifier son geste en déclarant : « je n’ai pas salué le roi parce que nous n’étions pas dans un souk ». Une déclaration qui en dit long sur les mauvaises intentions dont a été longtemps soupçonnée l’Algérie.

Pour ce, le Maroc n’a  pas jugé nécessaire de se faire présenter lors de cette réunion, car le dossier épineux du Sahara est désormais entre les mais de l’ONU et toutes tentative de nuire à l’intégrité territoriale du royaume reste vaine et dénuée de sens.