Elections : Crise entre Benkirane et l’opposition

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couv-politique-maroc Les dirigeants des quatre partis de l'opposition r?unis en conclave annoncent qu'ils ne participeront pas aux travaux de la commission centrale des? ?lections Les partis de l'opposition, en l'occurrence le Parti de l'Istiqlal (PI), le Parti Authenticit? et Modernit? (PAM), l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et l'Union Constitutionnelle (UC) ont annonc? qu'ils ne participeront pas aux travaux de la commission centrale des ?lections et de toutes ses antennes r?gionales, provinciales et locales si ladite commission n'est pas constitu?e conform?ment ? la loi ou dans le cadre du pouvoir r?glementaire du gouvernement apr?s les concertations qui doivent ?tre men?es dans ce sens. Dans un communiqu? conjoint rendu public ? l'issue de la r?union de leurs dirigeants, le 11 f?vrier ? Casablanca, les quatre partis ont appel? leurs repr?sentants ? ne pas prendre part aux r?unions qui seront convoqu?es, ajoutant qu'ils se r?servent le droit de prendre la position appropri?e vis-?-vis des graves r?gressions et atteintes aux acquis d?mocratiques et constitutionnels, ce qui influe sur l'?quilibre entre les pouvoirs et les institutions dans le pays, et menace la stabilit? ainsi que tous les espoirs de progr?s sur la voie de la consolidation de l'?difice d?mocratique, civilisationnel et de d?veloppement. Ils ont, dans ce sens, estim? que le document constitutif de la commission centrale et des commissions r?gionales et locales des ?lections, pr?sent? par le gouvernement aux chefs de l'opposition, n'a "aucun fondement juridique", ne respecte pas la Constitution et ne cadre pas avec les hautes orientations royales qui insistent sur la n?cessit? du respect des lois en vigueur. Ils ont aussi exprim? leur vive pr?occupation ? l'?gard de la trajectoire prise par le processus de concertations autour des ?lections et de la poursuite de l'attitude "autoritaire" du chef du gouvernement, comme en t?moigne ce qui s'est pass? ? l'issue de la session parlementaire, avec l'adoption d'une l?gislation favorable aux ministres d?sireux se pr?senter aux ?lections locales, ajoutant qu'apr?s que toutes les formations politiques dans les deux chambres du parlement aient ?t? unanimes ? souligner l'incompatibilit? de la fonction minist?rielle avec celle de pr?sident de commune, le Chef du gouvernement a exerc? des pressions sur la majorit? pour qu'elle change sa position. Les partis de l'opposition ont, en outre, condamn? ce qu'ils ont qualifi? d'"immixtion" du Chef du gouvernement dans les affaires internes des partis et des syndicats et de "d?valorisation" de la pratique politique, affirmant que cela repr?sente un "abus" qui alimente la d?saffection pour la politique, et contribue ? saper les efforts de tous les acteurs politiques en vue d'immuniser l'exp?rience d?mocratique dans le Royaume et d'en consolider les acquis positifs. Les leaders du PI, du PAM, de l'USFP et de l'UC ont fait part de leur volont? in?branlable d'exercer leurs pleins droits constitutionnels et de d?fendre l'efficacit? et l'efficience de l'institution l?gislative en tant que cadre de cons?cration des valeurs de la reddition des comptes et du suivi de l'action du gouvernement et du respect de ses engagements en mati?re de gestion de la chose publique.

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