3 cas suspects de variole du singe au Maroc, La transmission peut être stoppée dans les pays non endémiques (OMS)

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Éruption cutanée parmi les principaux symptômes de la variole du singe

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Rabat - Trois cas suspects de variole du singe ont été enregistrés au Maroc, mais aucun cas n'a été confirmé jusqu'à présent, a annoncé lundi le ministère de la Santé et de la protection sociale. La transmission de la variole du singe "peut être stoppée dans les pays non endémiques" selon l’OMS qui se limite à citer les pays européens (cf. plus bas), et on n’a pas pu savoir avec précision si le Maroc comptait parmi les pays endémiques ou non. Mais selon le coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique du ministère de la Santé, Mouad Mrabet, « la maladie de variole du singe qui n'a jamais été détectée dans le Royaume » et on peut en déduire que le Maroc n’est pas endémique. Reste la question de savoir si il peut le devenir ?

."Les trois cas suspects (au Maroc) se trouvent dans un bon état de santé, bénéficiant de la supervision médicale nécessaire", a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique du ministère de la Santé, Mouad Mrabet, dans une déclaration à la presse.

Il a souligné que les trois cas ont été soumis aux analyses médicales dans l'attente des résultats, relevant par ailleurs que les cadres de santé ont suivi une formation sur la maladie de variole du singe qui n'a jamais été détectée dans le Royaume.

Le ministère de la Santé et de la protection sociale, a-t-il dit, a établi un système d'interaction d'urgence face à l'alerte internationale relative à la variole du singe. Ce système définit les cas de la maladie comme étant suspects, probables ou confirmés, de même qu'il prévoit la procédure à suivre pour la protection sanitaire et le traitement des cas contacts, a-t-il expliqué.

La mise en place de ce système intervient, a affirmé le responsable, dans le cadre de la stratégie proactive adoptée par le ministère afin de faire face aux situations d'urgence et d'alerte en lien avec la santé publique.

La transmission de la variole du singe peut être stoppée dans les pays non endémiques, selon l'OMS

Genève- La transmission de la variole du singe "peut être stoppée dans les pays non endémiques", a affirmé lundi une haute responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), notant qu'il y a actuellement "moins de 200 cas confirmés et suspectés" dans ces pays.

"C'est une situation qui peut être contrôlée, particulièrement dans les pays où nous voyons cette épidémie se produire en Europe", a déclaré Maria Van Kerkhove, en charge de la lutte contre le Covid-19 à l'OMS mais aussi des maladies émergentes et zoonoses.

La variole du singe, cousine moins dangereuse de la variole éradiquée depuis une quarantaine d'années, a fait son apparition soudaine ces dernières semaines dans des pays où elle n'est normalement que très rare: l'Europe et l'Amérique du Nord.

Selon la docteure Van Kerkhove, il y a actuellement "moins de 200 cas confirmés et suspectés" dans ces pays non endémiques.

Rosamund Lewis, qui est en charge de la variole au programme d'urgence de l'OMS, a souligné que "c'est la première fois que nous voyons des cas dans de nombreux pays en même temps et des personnes (malades) qui n'ont pas voyagé dans les régions endémiques d'Afrique".

Mme Lewis a indiqué qu'on ne savait pas encore si le virus avait muté, mais a souligné que ces orthopoxviroses "ont tendance à être assez stables".

Une grande réunion mondiale avec tous les experts de nombreuses branches doit se tenir la semaine prochaine pour débattre de cette épidémie.

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