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Kathimerini : « Rabat, la capitale inconnue du Maroc »
Consid?r?e comme le diamant cach? du Maroc, Rabat la capitale, n?est pas aussi connue ? l??chelle internationale que Marrakech, Casablanca ou Fes
Sous le titre ??Rabat, la capitale inconnue du Maroc??, le journal grec ??Kathimerini?? a publi? un article sign? par Alexandra Mandrakou consacr? aux multiples facettes et l'aspect attractif de Rabat, une ville pas tr?s connue ? l'instar de Marrakech, F?s ou Casablanca mais consid?r?e par les connaisseurs et les initi?s comme le diamant cach? du Royaume.
L'article est illustr? de photos prises par Damir Sagolj de l'agence Reuters immortalisant les ruelles de la ville, sa merveilleuse m?dina et son impressionnante Kasbah ? travers un reportage photos r?alis? au d?but d'octobre. Selon le journal, le photographe bosniaque a voyag? ? destination de la ville la moins connue du Maroc et l'a pr?sent? ? travers un parcours photographique unique, notant que Damir Sagolj a ?t? s?duit par les couleurs vives de la cit?, ses parfums envo?tants et surtout par son authenticit?. Les bus touristiques d?posent chaque jour les visiteurs par milliers ? Marrakech si photographi?e, ? la ville imp?riale de F?s et ? Casablanca cosmopolite, pourtant, c'est l'ancienne ville de Rabat, l'oasis de tranquillit? du pays, qui grimpe chaque jour plus haut sur les listes des tour-op?rateurs et des voyageurs ?clair?s, ?crit la journaliste. A Rabat, vous ne verrez pas par exemple les quartiers de mauvaise r?putation et les racoleurs insistants de F?s et Marrakech, rel?ve la publication ? grand tirage, affirmant que les boutiques touristiques coexistent et s'alternent avec celles qui s'adressent aux habitants locaux, les prix sont relativement fixes et la pratique du marchandage n'est pas tellement r?pandue. Dans les souks, les rythmes sont lents et l'ambiance amicale. On se prom?ne et ?ventuellement on ach?te aussi une petite chose. ??Monsieur, je te fais un bon prix: c'est une phrase que j'ai tr?s peu entendu et c'est pour cela que j'ai achet? des articles que je n'aurais pas achet? dans un contexte diff?rent??, affirme Alexandra Mandrakou. Le journal a ?galement mis en exergue l'aspect historique de la m?dina de Rabat notamment la Rue des Consuls o? avait lieu le march? aux esclaves blancs pris par des pirates et qui m?ne au c?ur de l'ancienne ville. Des diplomates ?trangers y venaient pour acheter leurs compatriotes et leur rendre la libert?. Il ne doit pas y avoir de visiteur qui ne s'est pas perdu dans le d?dale des ruelles de la m?dina. Toutes les rues m?nent aux bancs des ?pices, mais le march? est ?galement renomm? pour les sacs et les chaussures en cuir, les bijoux, les meubles en bois faits-main et les lampes en m?tal ?labor?es, poursuit-on. Evoquant l'art culinaire, l'auteur de l'article estime que la plus grave des fautes ? commettre dans le quartier historique de Rabat est de faire attention ? son r?gime. Il vaut mieux, dit-elle, commencer la journ?e en d?gustant des galettes de Harsha au beurre et au miel, et choisir pour le d?jeuner un poisson frais frit accompagn? de salade marocaine et d'un plat d'haricot. La kasbah des Oudayas est d?peinte par la journaliste comme un monument embl?matique de Rabat, une ville dans la ville, habit?e aujourd'hui par 2.000 personnes. Il s'agit d'un ch?teau construit au 12? si?cle par les Almohades et la vue de ses plus hauts points sur l'oc?an Atlantique est impressionnante, mais pensez toujours ? ce que les amoureux du Maroc disent, et ils en sont nombreux: le seul danger pour le visiteur, c'est de vouloir y rester pour toujours.