Affaire Raissouni : La DGAPR exprime ''son grand étonnement'' et diffuse une vidéo

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Est-il possible qu’un détenu ait « pu interagir et communiquer , après 100 jours d'une présumée grève de la faim » (DGAPR)

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Rabat - La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a exprimé, lundi, "son grand étonnement" à l'égard du communiqué publié le 17 juillet par le prétendu collectif marocain des organismes des droits humains, selon lequel des membres de l'une des organisations affiliées au collectif auraient été autorisés à cinq reprise à rendre visite au détenu S.R.

Dans un communiqué, "en réponse au communiqué publié le 17 juillet par le prétendu collectif marocain des organismes des droits humains, selon lequel des membres d'une organisation affiliée au collectif auraient été autorisés à cinq reprise à rendre visite au détenu S.R, la DGAPR exprime "son grand étonnement" quant à ces visites qui auraient permis aux membres de cette organisation de "constater la situation réelle" du détenu en question.

"Il ne fait aucun doute que le détenu concerné n'aurait pu interagir et communiquer avec eux, après 100 jours d'une présumée grève de la faim, précisément en date du 16 juillet 2021, et par leur participation à la publication de ce communiqué, les membres du collectif se trouvent complices de la diffusion de mensonges et d'allégations fallacieuses qu'il contient", précise-t-on de même source.

"Compte tenu de la persistance de ces personnes et d'autres à diffuser des allégations mensongères sans fondements, la DGAPR se trouve dans l'obligation de publier un enregistrement documentant de manière évidente, et sans l’ombre d'un doute, de la mobilité normale du détenu, et ce après plus de 100 jours d'une présumée grève de la faim", poursuit le communiqué.

Cela confirme également ce dont la DGAPR avait précédemment informé l'opinion publique au sujet de ce détenu, sur sa consommation permanente de miel et son insistance récente à se procurer de l'huile d'olive, comme il a été précédemment communiqué sur les autres produits qu'il consomme (soupe, fortifiants, dattes) en plus d'un panier de produits alimentaires contenant des fruits, souligne le communiqué.

"Depuis le 30 juin 2021, le détenu en question refuse la prise de ses mensurations vitales d'être admis à l’hôpital car, étant conscient de son état de santé, ces mesures médicales sont à même de révéler ses manipulations et le caractère simulé de cette grève de la faim", a conclu le communiqué.

 

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