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AMO Tadamon: Continuité de l’hospitalisation gratuite pour les maladies chroniques ou incurables
« Le basculement automatique du RAMED à AMO Tadamon a donné lieu à une problématique sociale concernant "l’exclusion d’un nombre de citoyens à défaut d’éligibilité » (Ait Taleb).
Rabat - Le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khaled Ait Taleb, a réaffirmé, lundi à Rabat, que les anciens bénéficiaires du régime d’assistance médicale (RAMED), qui suivaient un traitement pour maladie chronique ou incurable, vont continuer de bénéficier de l’hospitalisation gratuite dans les établissements de santé publics.
En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur "les difficultés de bénéficier du régime d’Assurance Maladie Obligatoire (AMO)”, posée par le Groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, M. Ait Taleb a assuré que son département est conscient des contraintes du basculement du RAMED vers l’AMO Tadamon, soulignant que “des correspondances ont été envoyées et des circulaires émises afin d’assurer que les anciens bénéficiaires du RAMED souffrant de maladies chroniques ou incurables puissent continuer de bénéficier du traitement dans les hôpitaux publics”.
Le gouvernement a renforcé l’arsenal juridique afin de généraliser la couverture médicale au profit de toutes les catégories de citoyens, a ajouté M. Ait Taleb, citant l’injection de 9,5 milliards de dirhams pour assurer la couverture médicale d’environ 11 millions de citoyens ayant précédemment été bénéficiaires du RAMED.
En réponse à une question orale sur “les problèmes de la généralisation du régime de couverture médicale” posée par le groupe haraki, le ministre a souligné que le basculement automatique du RAMED à AMO Tadamon a donné lieu à une problématique sociale concernant "l’exclusion d’un nombre de citoyens à défaut d’éligibilité".
"Le ciblage a été effectué, selon le ministre, sur la base du Registre social unifié qui adopte l’indice 9.32, au-delà duquel il faut adhérer à un régime de couverture médicale en fonction de la situation sociale”.
Lors de la mise en œuvre du projet de couverture médicale, "d’éventuels cas sociaux particuliers peuvent surgir", selon le ministre qui précise que, pour ces cas, des solutions seront recherchées afin qu’ils bénéficient de ce projet.