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HCP : Le secteur des sociétés premier producteur de la richesse, l'épargne nationale s'améliore de 4% en 2019
L'économie nationale a enregistré un PIB en valeur de 1.151,2 milliards de dirhams (MMDH) au titre de l'année précédente, en augmentation de 3,9%
Casablanca - Le secteur des sociétés (financières et non financières) a été le premier producteur de la richesse nationale durant l'année écoulée, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Ce secteur a ainsi affiché une légère amélioration de sa contribution au produit intérieur brut (PIB) de 43,6% en 2018 à 43,7% en 2019, précise le HCP qui vient de publier une note d'information relative aux comptes nationaux des secteurs institutionnels de l'année 2019.
L'économie nationale a enregistré un PIB en valeur de 1.151,2 milliards de dirhams (MMDH) au titre de l'année précédente, en augmentation de 3,9% par rapport à 2018, fait savoir la même source, ajoutant que la contribution des administrations publiques s'est établie à 15,3% du PIB. En revanche, celle des ménages et des institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) s'est située à 29,3% du PIB.
Parallèlement, le HCP indique que les impôts nets des subventions sur la production et les importations ont enregistré un recul de 0,2 point par rapport à 2018.
Pour ce qui est du Revenu national brut disponible (RNBD), il a progressé de 3,6% à 1.203,4 MMDH en 2019. Cette évolution est due à l'augmentation de 3,7% du revenu brut disponible des sociétés (financières et non financières), de 4% pour les ménages et ISBLSM et de 2,5% pour les administrations publiques.
Ainsi, les contributions des secteurs institutionnels au RNBD se sont situées à 62,6% pour les ménages et les ISBLSM, 22,2% pour les administrations publiques et 15,2% pour les sociétés (avec 2,3% pour les sociétés financières).
La note fait aussi état d'une croissance du revenu disponible brut (RDB) des ménages de 4% à 743 MMDH en 2019. La contribution de la rémunération des salariés à ce revenu a été de 47,7%.
Le revenu mixte, y compris l'excédent brut du service de logement, a contribué au RDB des ménages de 42,1%, les revenus de la propriété nets, les prestations sociales et autres transferts nets de 27%. Toutefois, les impôts sur le revenu et le patrimoine et les cotisations sociales ont contribué négativement de 16,8%.
Avec l'accroissement moins rapide des dépenses de consommation finale (2,7%) que celui du revenu (4%), le taux d'épargne des ménages a gagné 1,1 point, pour atteindre 12,4 % en 2019.
Par habitant, le revenu disponible des ménages a atteint 20.878 DH en 2019, en hausse de 2,9%. Suite à une légère augmentation de 0,3% des prix à la consommation en 2019, le pouvoir d'achat des ménages s'est ainsi situé par conséquent à 2,6 points.
L'épargne nationale s'améliore de 4% en 2019
Casablanca - L'épargne nationale s'est élevée à 320,1 milliards de dirhams (MMDH) en 2019, en amélioration de 4% par rapport à 2018, selon une note d'information du Haut-Commissariat au Plan (HCP) relative aux comptes nationaux des secteurs institutionnels de 2019.
Les sociétés financières et non financières ont ainsi contribué pour 56,3% à cette épargne, les ménages et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) pour 29,8% et les administrations publiques pour 13,9%, précise le HCP.
De son côté, la formation brute du capital fixe (FBCF) s'est située à 318,5 MMDH durant l'année précédente, en croissance de 1,2% comparativement à 2018, indique la même source, notant que les sociétés (financières et non financières) sont le premier contributeur avec 55,3% de la FBCF nationale en 2019. La contribution des ménages et ISBLSM a été de 26% et celle des administrations publiques de 18,7%.
S'agissant du besoin de financement de la Nation, il s'est chiffré à 50,5 MMDH en 2019, représentant 4,4% du PIB au lieu de 5,6% du PIB un an auparavant. Cette évolution a été le produit d'un allégement du besoin de financement des sociétés non financières (SNF) de 11,9 MMDH et d'une amélioration des capacités de financement des sociétés financières (SF) et des ménages et ISBLSM de 3,9 et 9,7 MMDH, respectivement. En revanche, les Administrations Publiques ont vu leur besoin de financement se détériorer de 13,5 MMDH.
Pour couvrir leurs besoins de financement, les SNF ont toujours eu recours aux crédits bancaires, relève le HCP, ajoutant que le flux net des crédits accordés à ces sociétés a enregistré une forte augmentation de 19,8 MMDH, représentant 23,8% de leurs engagements pour 2019.
Par ailleurs, la dette intérieure des administrations publiques, en termes des émissions nettes de bons de trésor, a connu une baisse remarquable, affichant un flux net de 11,8 MMDH en 2019 contre 35,5 MMDH en 2018. L'endettement extérieur de ce secteur a, toutefois, enregistré une forte augmentation, avec un flux net de 16,9 MMDH.
De son côté, l'endettement des ménages (y compris les entrepreneurs individuels) auprès des banques a marqué une légère baisse à 17,3 MMDH en 2019. Par contre, le flux net des dépôts s'est amélioré à 32,9 MMDH durant la même année.
En outre, les SF maintiennent toujours leur participation importante au financement de l'économie. En effet, le flux net des crédits accordés par ce secteur a atteint 51,4 MMDH en 2019, tandis que les dépôts auprès de ces établissements ont affiché un flux net de 60,7 MMDH.