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Les candidats salafistes ont tous échoué aux législatives
Les salafistes aux législatives, juste bons pour la candidature ?
Le temps d’une candidature, et puis s’en vont. Les salafistes qui ont brigué un siège parlementaire ont tous échoué. Les partis politiques, qui ont compté sur eux pour élargir leur électorat et leur représentativité au parlement, en eurent pour le compte. Aucun de ces « repentis » engagé n’a gagné la sympathie des votants.
Que ce soit à Tanger ou à Fès, Temsamani et Abou Hafs sont sortis bredouilles de ce scrutin. Les partis qui ont accrédité leurs candidatures le seraient encore plus.
Faut-il pour autant en être surpris ? Du tout. D’abord du fait que l’électorat, d’obédience salafiste accorde principalement son suffrage au parti au référentiel islamiste. Le cas échéant le PJD. Sachant aussi que les Salafistes « purs et durs » ne votent pas.
Ensuite on peut même avancer que les candidats salafistes auraient pu subir un vote sanction de la part de leurs adeptes, du fait des concessions qu’ils auraient faites au pouvoir et de leurs alliances avec des entités politiques ou autres personnalités pas trop versés dans la chose religieuse.
Conclusion, l’expérience législative des salafistes n’aurait été qu’un effet de mode. Tout au plus un ballon d’essai que les électeurs ont botté en touche.