Politique
Sahara-Gargarate : Une opération dans le strict respect des dispositions relatives au cessez-le-feu
Le gouvernement mobilisé et avec lui toutes les forces vives et l’ensemble du peuple marocain autour du Roi Mohammed VI, pour faire face à toutes les provocations et manœuvres
Le Maroc n’en démord pas ! L’opération d’assainissement menée dans la région de Guargarate au Sahara marocain, se poursuivra conformément aux objectifs fixés en coordination avec la Minurso, avait affirmé, jeudi 1 septembre, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad.
Le 16 août la Wilaya de la région de Dakhla un communiqué annonçant que des « services de sécurité et de la Douane ont mené, à partir de dimanche 14 août, des opérations d’assainissement au niveau de la région de “Gargarate”, au sud du Royaume, en vue de mettre fin aux activités de contrebande et de commerce illicite. »
L’opération tendait aussi à construire une route de 5 km afin de fluidifier le trafic routier entre le Maroc et la Mauritanie. Il n’en fallait pas plus pour que le Polisario crie au « viol » de l’accord de cessez-le-feu, ce qu’un communiqué de la MINURSO a démenti en assurant n’avoir constaté aucun mouvement militaire marocain « suspect ».
Afin de faire monter la tension d’un cran, une colonne de plus d’une trentaine d’éléments du Polisario s’est rapproché des lieux de l’opération, ce qui a fait dire au secrétariat général de l’ONU sa « préoccupation » invitant les deux parties à suspendre toute opération de nature à alimenter «une nouvelle escalade ». Par la suite une fuite a indiqué que Ban Ki moon aurait adressé une note confidentielle au Conseil de sécurité dans laquelle il accuserait le Maroc d’avoir violé le cessez-le-feu. Dans sa première version cette information est tronquée puisqu’il apparait que le secrétaire général de l’ONU met également à l’index le Polisario dans le viol du cessez-le-feu.
Néanmoins c’est à cette accusation que semble répondre le ministre de l’intérieur marocain en déclarant devant le conseil du gouvernement que « cette opération a été menée dans le strict respect des dispositions relatives au cessez-le-feu, en particulier l’accord militaire numéro 1 ».
Auparavant il avait précisé que « cette opération intervient en raison du danger d’insécurité dans cette région qui connait la prolifération du trafic et du commerce de drogues et d’autres commerces illicites, outre les entraves qui se dressaient devant la fluidité de la circulation à destination de la Mauritanie », “
De son coté le gouvernement a affirmé qu’il était mobilisé et avec lui toutes les forces vives et l’ensemble du peuple marocain autour du Roi Mohammed VI, pour faire face à toutes les provocations et manœuvres.