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Un quatrième cas humain de grippe aviaire aux USA, même si c’est minime, l’OMS surveille le risque de mutation du H5N1
Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, même si les cas chez les humains restent rares. Ils craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus
Washington - Un quatrième cas humain de grippe aviaire a été confirmé aux Etats-Unis, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires américaines.
Le risque pour la population américaine reste "faible", ont toutefois souligné les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
Comme pour les cas précédents, la personne concernée travaille dans une ferme au Colorado et était dans ce cadre exposée à des vaches infectées, ont fait savoir les CDC dans un communiqué. Elle n’a présenté que des symptômes aux yeux, a reçu un médicament antiviral, et s’est depuis remise.
Une première infection au Texas, dans le sud des Etats-Unis, avait été annoncée le 1er avril. Il s’agissait alors du premier cas connu mondialement de grippe aviaire chez un humain via une vache.
Deux autres cas avaient ensuite été rapportés dans le Michigan.
De nombreux troupeaux de vaches sont infectés à travers plusieurs Etats américains, une épidémie qui a pour la première fois été détectée en mars.
Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, même si les cas chez les humains restent rares. Ils craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d’un humain à un autre.
Les CDC ont réitéré leur appel à la précaution pour les travailleurs en contact avec des vaches infectées.
En 2024, des cas sporadiques d'infection humaine par le H5N1 ont été signalés, notamment aux États-Unis et en Australie.
Les organisations de santé, y compris l'Organisation mondiale de la santé (OMS), surveillent de près l'évolution de ces virus pour détecter toute mutation qui pourrait augmenter leur transmissibilité ou leur virulence chez l'homme. Les mesures de précaution, telles que le port d'équipements de protection individuelle pour les travailleurs en contact avec des animaux infectés et l'amélioration de la biosécurité dans les fermes, sont recommandées pour réduire le risque d'infection.