Ainsi va le monde… avec le Covid, Réflexions pêle-mêle – Par Gabriel Banon

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Est-ce un effet du Covid ? Le monde serait en tout cas en train de basculer de l’Internet en 2D à l’Internet en 3D, appelé encore metaverse, une révolution ! Qui sait de quoi sera constitué cet « au-delà » (meta) ? Ce n’est pas très clair mais le grand prêtre de Facebook Mark Zuckerberg a la foi

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Nous n’en avons pas fini avec les étonnants effets secondaires du Covid ! Aux Etats-Unis, le phénomène à la mode s’appelle : « The Great Resignation » : depuis le début de la pandémie, 5 millions de personnes ont démissionné. Objectif : changer de vie, de métier ou partir à la retraite. 

Depuis le Covid, « la « Grande Démission » est dans tous les esprits. Avec le télétravail, la prochaine Silicon Valley sera « dans le Cloud », nulle part et partout. Le problème avec le distanciel, c’est la distance : les salariés s’éloignent de l’entreprise, et l’esprit d’équipe est en berne. L’autre problème avec le distanciel, c’est l’écrit qui prend plus d’importance et là, c’est la misère : orthographe, expression, syntaxe, rien ne va ! Les employeurs en font aujourd’hui un critère de recrutement. Le Covid devient un révélateur de la dégringolade du niveau de français.

Autre effet secondaire de la pandémie, l’Etat français s’est débarrassé de son surmoi maastrichien : à force de soutenir l’économie, l’Etat a inventé la règle des 5% de déficit, devenue en quelque sorte le « new normal ». Au lieu de se désengager de l’économie, l’État-actionnaire a considérablement élargi son champ d’intervention. On l’observe également dans la santé : l’étatisation de la protection sociale s’est accentué sous la présidence d’Emmanuel Macron ! En France, on adore. Aux États-Unis, c’est une autre histoire. Biden collectionne les échecs pour ses plans de relance : un plan d’investissement divisé par deux, des hausses d’impôts annulées, des mesures sociales rabotées : impressionnant !

Parmi les effets secondaires à venir du Covid, il y a aussi l’inflation. Dans l’automobile, par exemple, la flambée des matières premières a renchéri le coût de fabrication d’une voiture de 1000 euros !  Le manque de puces électroniques, dont les prix grimpent aussi, aura amputé la production de Renault de 500.000 voitures cette année, un chiffre qui grimpe à 1,4 million chez son concurrent géant Stellantis !  Ces tensions existent dans tous les secteurs, ce qui fait dire à certains observateurs qu’en matière d’inflation, nous n’avons encore rien vu. Certaines analyses prospectives annoncent une hausse brutale des prix et une inflation à 8 ou 10 %.

Le Covid produit un autre effet qui va plaire à certains ministres de l’économie : comme l’État est intervenu avec succès pour éviter des faillites en chaîne, les sauveurs d’entreprises se lamentent.

Il est une autre menace redoutable pour les entreprises, celle des cyberattaques. « Le matin, vous vous levez et votre boîte est morte », déclare un chef d’entreprise. Victimes de pirates, ils vivent une véritable descente aux enfers et à la fin, la mort dans l’âme, ils sont le plus souvent obligés de payer une rançon pour survivre. 

Définition | Métavers - Metaverse | Futura Tech

« Metaverse » ou « métavers », éthumologiquement « Méta » signifie « au-delà » et « vers » « univers ». Nous obtenons donc « au-delà de l'univers » ou « univers parallèle ». Mais l’au-delà n’a-t-il pas toujours fait peur à l’homme au point d’inventer une vie après la mort ? 

Est-ce un effet du Covid ? Le monde serait en tout cas en train de basculer de l’Internet en 2D à l’Internet en 3D, appelé encore metaverse, une révolution !   Qui sait de quoi sera constitué cet « au-delà » (meta) ? Ce n’est pas très clair mais le grand prêtre de Facebook Mark Zuckerberg a la foi au point d’avoir décidé de changer le nom de son empire.  

Les problématiques énergétiques nécessitent aussi un effort de pédagogie auquel s’est employé RTE, le gestionnaire du réseau d’électricité français. Il en ressort des analyses que la demande d’électricité va fortement augmenter d’ici 2050. Pour y faire face, il faut abandonner l’idéologie écologiste qui fait prendre du retard. On aura besoin d’énergies renouvelables, mais aussi du nucléaire, le nier serait absurde. Les besoins en électricité vont notamment bondir du fait de l’essor de la voiture électrique, essor dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences. Les hydrocarbures que l’on veut réduire, voire supprimer, rapportent 450 milliards d’euros de recettes par an aux États européens. Comment feront-ils lorsqu’on roulera tous à l’électrique ?

Mais a-t-on le choix ?