Le Coq Noir – Par Seddik Maaninou

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Marine Le Pen embrassée par son père Jean-Marie le Pen, fondateur, avec Pierre Bousquet, ancien Waffen-SS au sein de la Division Charlemagne, Léon Gaultier, également ancien Wafen-SS et Roger Holeindre, engagé dans l'Organisation de l'armée secrète, du Front National qui se transformera pour faire oublier ses origines, en Rassemblement National

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Je suis étonné de constater que certains amis spéculent sur le succès de l’extrême droite en France, estimant qu’elle accélérerait la reconnaissance de la marocanité du Sahara par Paris. Cette spéculation reflète en réalité une condamnation du président Macron et confirme notre espoir que la reconnaissance française contribuera à clore définitivement un dossier vieux de cinquante ans...

Priorités

La reconnaissance de la France n'est pas liée aux résultats des élections ni à l'équilibre des forces politiques dans le futur Parlement français. La reconnaissance ou non dépend des intérêts de la France et de son désir d'assurer une présence confortable dans notre pays dans le cadre de relations aussi délicates que sensibles avec les pays de la région.

Il faut également reconnaître que la question du Sahara ne fait pas partie des priorités des politiciens français dans leur campagne électorale, ce qui signifie que le succès de l'extrême droite n’est pas synonyme de la reconnaissance de la marocanité du Sahara et que le succès de la gauche ne voudrait pas dire automatiquement une inclinaison totale vers l'Algérie et les séparatistes. L'intérêt de la France est de maintenir le conflit entre le Maroc et l'Algérie, qui assure mieux la continuité de sa présence et de son hégémonie.

Plongée dans l'inconnu

En attendant, la France vit au rythme de la dissolution du Parlement français par le président Macron et l'organisation d'élections par lesquelles il espérait, peut-être espère-t-il toujours, obtenir une majorité plus ou moins confortable. L'annonce soudaine de Macron a secoué la société française, la rendant plus divisée, révélant autant ses radicalités que ses fragilités. En conséquence, la France a enterré "l'ère des Lumières" pour entrer dans "l'ère de l'inconnu", en attendant une "guerre civilisationnelle" que certains prédisent comme une "guerre civile".

Ainsi, le disciple de Rothschild, banquier et financier, a déclenché une bombe qui a bouleversé l'équilibre des forces politiques et implosé les alliances traditionnelles. Il est désormais clair que Macron a tissé les fils d'une aventure qui pourrait lui coûter cher. Il pensait que la peur de l'extrême droite et de l'extrême gauche lui ouvrirait un boulevard pour envahir le Parlement avec une majorité lui garantissant trois ans de tranquillité et de stabilité. En attendant la confirmation par les urnes du mauvais calcul, il a visiblement tout faux.

L’extrême droite au pouvoir

Mais c'est le contraire qui est apparemment en train de se produire. Les Français sont en passe de confirmer leur choix pour une extrême-droite anti-islam et hostile aux Musulmans, demandant l'expulsion des migrants et la fermeture des frontières à leur encontre. L’extrême droite est prête à frapper d'une main de fer les habitants des banlieues françaises, pour la plupart originaires d'Afrique du Nord et de la région sahélienne. La droite radicale soutient Israël dans son agression contre le peuple palestinien, interdit l’accusation de Netanyahu de crimes de guerre, promet aux Français une politique dure envers les migrants, les expulsant de force et supprimant toutes les allocations qui leur étaient accordées. J'ai donc peur de nous retrouver en conflit avec le clan Le Pen s’il réussit.

La gauche en France

En Face, "la gauche en France" est en réalité "des gauches" avec des leaders disparates, des ambitions sans limites pour revenir au pouvoir. Alors, que signifierait l'arrivée de la gauche au pouvoir pour notre pays ? Historiquement, la gauche a des positions connues sur la monarchie... sur le Maroc profond... sur le Sahara... Cependant, elle ne pourra pas adopter une nouvelle politique hostile au Royaume. Je pense donc qu'elle ne prendra aucune initiative fondée sur un changement soudain de la politique extérieure française et n'apportera aucune innovation sur la question du Sahara...

La ‘’blonde’’ aux commandes 

Quelle que soit l'issue de ces élections, le perdant c’est Macron. Il a plongé la France dans les dettes et détruit ses relations extérieures avec ses amis traditionnels. Macron adore le siloloque, c'est pourquoi il a noyé les Français en ne disant rien et en ‘’kifant’’ s’entendre discourir. "Le bavard" par excellence, fou amoureux de sa voix et de son image, agit comme un gamin qui se complaît dans les éloges... Il a hésité à reconnaître notre droit historique et a flirté, sans résultat, avec les adversaires de notre unité. Macron sera vaincu et partira, et les historiens retiendront qu'il a été le pire président de la cinquième République, tandis que le Maroc restera uni et résilient alors que la France est en "soins intensifs", craignant la naissance du "Coq Noir" des entrailles de "la blonde" aux commandes.

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