The day after ; ou le tragique de l’après Covid – Par Abdelahad Idrissi Kaitouni

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Pourtant il suffit que la Médecine redevienne la…Médecine pour éloigner définitivement le scénario catastrophe !

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Partir d’un doute actuel pour revenir aux certitudes d’auparavant, bifurquer par le désarroi d’aujourd’hui pour déboucher sur le mal du mélange des genres et appeler au nécessaire affranchissement, craindre des lendemains qui ne chantent pas forcément sans pour autant désespérer totalement de l’Homme, c’est la pérégrination covidienne que nous propose un Abdelahad Idrissi Kaitouni à la fois stimulant et démoralisant sans cesser d’être truculent.    

Dans mon entourage immédiat, j’ai beaucoup de proches et d’amis qui sont médecins. Je voue à chacun d’eux estime et considération, et collectivement je voue un immense respect pour le corps médical. J’ai de la reconnaissance pour leur art qui me permet de rester, à mon âge, en relative bonne santé malgré les ravages du temps.

Les promesses de la médecine donnent le vertige. Nous sommes progressivement en train de devenir des êtres « bioniques », car nous sommes de plus en plus nombreux à porter dans nos corps des implants qui reproduisent des fonctionnalités essentielles à notre survie. 

Tout récemment le cœur d’un porc, génétiquement modifié, a été greffé à un humain. Ce n’est pas de la magie, encore moins de la sorcellerie, mais force est donnée de constater que la médecine est en passe de modifier l’Homme. Inutile de rappeler les progrès des neurosciences, ou les travaux sur le vieillissement puisque ce n’est pas de la science-fiction, mais la réalité de demain qui verra les humains vivre bien plus longtemps et surtout en bonne santé. La jeunesse éternelle en somme !

Un gros doute tout de même 

Qu’est-ce qui pourrait empêcher l’avènement de ces lendemains qui chantent et qui enchantent ? Pourrait-il y avoir un brin de doute qui altèrerait la quasi fascination pour nos sauveurs, mieux nos rédempteurs d’ici-bas ?

À notre grand désarroi, et contre toute attente, cette belle façade est en train de se lézarder, car un gros doute commence à submerger l’opinion mondiale, au regard de l’impuissance de la Faculté à résorber la pandémie dans laquelle nous nous débattons. Le magnifique paquebot « Médecine » est en passe de prendre de l’eau de toute part. Comment en est-on arrivé là ?

Il suffit de regarder les chaînes de télévision pour assister à des séquences inimaginables par le passé : de grandes sommités médicales, et pas des moindres, disent une chose aujourd’hui, et son contraire quelques jours plus tard. Elles sont dans l’incapacité de trancher le débat. Le pire c’est que chaque jour apporte son lot de nouveaux paramètres qui viennent compliquer les choses, éloignant les perspectives de sortie de crise. 

L’embarras de talentueux scientifiques face au Covid, pousse de très nombreux intrus, comme moi, à profaner la médecine en formulant des avis insensés. Je vais alors me jeter dans la mêlée en risquant de formuler mes propres opinions, mais toutefois je garde l’espoir de bénéficier de la mansuétude de tous les médecins qui me liront.

Des certitudes, auparavant

Très jeune, comme les enfants de ma génération, j’ai reçu plusieurs vaccins pour les maladies infectieuses de l’époque. Déjà à ce moment, la vaccination paraissait comme quelque chose relevant du miracle, car elle semblait constituer un rempart efficace contre la maladie. La notion d’immunité n’était pas encore galvaudée, mais pour l’atteindre on expliquait qu’il fallait inoculer une dose « convenable » de virus pour développer des anticorps, qui à leur tour allaient empêcher le virus de la maladie de se propager dans l’organisme. Schématiquement cela revenait à dire qu’il fallait être modérément touché par la maladie pour, précisément éviter ladite maladie. Donc la vaccination idéale est d’attraper la maladie et d’en réchapper ! 

Cette explication du phénomène, pour simpliste qu’elle est, est restée nichée dans mon subconscient jusqu’à ces derniers mois. Deux faits étaient venus conforter ma compréhension d’alors. D’abord, au début des années 60, j’eus à Ifrane, une discussion avec une personne relativement âgée, gardien d’immeuble de son état. Il m’apprît qu’en fait, il était retraité des services de la santé, après avoir travaillé comme infirmier dans le sanatorium de Ben Smim. À la question de savoir s’il ne courrait pas de risque d’attraper la tuberculose, il me fît savoir que la majorité du personnel soignant étaient d’anciens tuberculeux qui ont en réchappé. Autrement dit, dans le jargon d’aujourd’hui, totalement immunisés !

Presque concomitamment, au hasard de mes lectures, j’avais découvert un livre où il était question d’une léproserie où les soins étaient assurés par d’anciens lépreux.

Rien d’étonnant que ma vague compréhension de l’immunité ne soit devenue une quasi-certitude !

Le désarroi d’aujourd’hui 

Le profane que je suis et qui s’est longtemps nourri de cette certitude, est maintenant ébranlé par la vérité Covid. Non seulement les vaccins ne sont pas aussi efficients qu’on le dit, mais la maladie elle-même ne confère pas d’immunité. D’ailleurs qui ne connaît pas dans son propre entourage le cas de personnes qui ont été infectées à deux reprises, y compris parmi celles qui ont été triplement vaccinées.

Si le fait d’avoir développer la maladie ne protège plus, que doit-on attendre des vaccins ? Pas grand-chose apparemment ! Oui, je sais qu’on va déblatérer pour m’expliquer que la létalité frappe moins les personnes vaccinées. J’en conviens ! Argument spécieux ? Sûrement pas, …mais sa portée est toute relative ! 

On nous avance des statistiques à tout va pour argumenter, pour mieux justifier. Sauf qu’on ne guérit pas avec les chiffres ! Laissons les statistiques aux seuls laboratoires pharmaceutiques qui excellent dans l’art consommé dans la manipulation des chiffres, et donc pour mieux nous abuser.

Covid prend en défaut certains principes immuables de la médecine qui est aujourd’hui condamnée à abandonner des règles érigées en postulats. Les fulgurantes conquêtes de la médecine ces dernières décennies, semblent avoir grisé les esprits les plus brillants. Pour le plus grand nombre, Covid ne serait qu’une vulgaire péripétie que le gigantesque savoir cumulé en matière médicale allait résorber en un tour de mains. Rares sont les spécialistes qui ont pensé que la crise allait perdurer, mais plus rares encore sont ceux qui ont pu imaginer que la crise allait devenir multiforme, affectant le psychologique, le sociologique, bref affectant les individus dans leur vie quotidienne, sans apparemment de lien avec la santé.

Le mélange des genres 

Il ne s’agit pas de tirer sur l’ambulance en accablant le monde médical. Mais on ne peut pas ne pas souligner que les errements de ces brillants esprits proviennent de l’abdication de la fonction médicale aux hommes des politiques. Le doute qui s’est emparé des hommes de l’art a été opportunément mis à profit par les hommes de pouvoirs pour essayer de re-configurer la gouvernance du monde. Ils profitent crapuleusement de la peur engendrée par Covid pour recomposer l’organisation du travail, les modes de déplacements, nos loisirs, notre habitat, jusqu’à nos relations interpersonnelles.

 

La responsabilité des grands mandarins de la médecine est entièrement engagée, dans la mesure où ils ont mis un vernis scientifique aux désidératas des politiques. Ils n’hésitaient pas à occuper l’espace médiatique pour pour justifier des décisions dont ils n’étaient pas très convaincus, peut-être pas du tout convaincus. Le pire c’est que certains ont été complices de ce qui s’apparente à des crimes au vue de l’article 32 de la IV convention de Genève de 1949 qui stipule que : « les expériences médicales ou scientifiques qui ne sont pas nécessaires au traitement médical sont interdites ». Que dire de ceux qui ont couvert l’expérimentation des vaccins du type ARn messager, alors qu’il est clairement indiqué que « la réalisation d’expériences biologiques sur des êtres humains constitue une violation grave de la Convention ».

Une nécessaire émancipation 

Est-ce que l’humanité a déjà mangé son pain blanc et va-t-elle inexorablement basculer dans une période trouble de son devenir ? Il appartient à ceux qui, par le passé, l’ont sauvée de pandémies plus redoutables de reprendre les choses en mains, et de refuser d’être les auxiliaires serviles des politiques. Autrement dit, il est de la plus haute urgence que partout dans le monde, les comités scientifiques s’affranchissent de la pesante tutelle des gens du pouvoir qui ne sont en fait que les mandataires de Big Pharma, et l’oligarchie financière internationale. L’appétit de ces derniers ne sera jamais assouvi et cela peut entraîner le corps médical à cautionner l’irréparable. 

Près de 12 milliards de doses de vaccins auraient été déjà inoculées, et Big Pharma aurait engrangé entre 65 et 80 milliards de Dollars selon les sources. Utilisés à bon escient, ces montants pharamineux auraient permis de résorber substantiellement la faim dans le monde, laquelle faim cause annuellement dix fois plus de victimes que Covid en deux ans.

Pour impressionnant qu’ils paraissent ces montants sont insignifiants si on devait prendre en compte les gigantesques dégâts collatéraux de Covid. La priorité donnée aux personnes infectées a relégué aux oubliettes les autres malades souffrants de pathologies parfois très lourdes, et cela au mépris d’une déontologie élémentaire. Y a-t-il un moyen de quantifier ce dégât collatéral ? 

De la même manière on ne saura jamais estimé le coût des contraintes psychiques, psychologiques, le coût de la destruction des liens sociaux, le coût pour restaurer l’école en déperdition, ainsi que celui des autres maladies engendrées indirectement par Covid. 

Des lendemains qui ne chantent pas forcément

À côté de la catastrophe sanitaire dont on vient de parler, chacun de nous est interpellé aujourd’hui par le désastre social et le dérèglement irréversible de l’économie. Le monde renoue avec l’inflation, avec la dette, et avec les pénuries en tout genre. Augmentation des denrées alimentaires, augmentation des matériaux de base pour la construction, augmentation des composants nécessaires à l’industrie, bref des augmentations qui concourent à rendre plus difficile la vie des gens.

Devant la lassitude des opinions publiques, les gouvernants nous miroitent une sortie de crise dans quelques mois. Il est probable que le cauchemar sanitaire cessera bientôt, mais quid du réveil ? Le lendemain risquerait d’être pénible, très pénible, pour ne pas dire tragique ! Les séquelles de Covid apparaîtront comme beaucoup plus douloureuses que la maladie elle-même.

L’homme devrait probablement composer avec une nouvelle société gouvernée par des valeurs très éloignées de l’éthique connue. Avant d’y arriver, il aura besoin d’évacuer son mal-être causé par la confiscation de ses ressources. Peut-être sera-t-il amené à courir, à lutter pour restaurer sa liberté que les pouvoirs en place restreignent chaque davantage.

En perdurant la crise crée un sentiment de découragement, rendant le monde totalement groggy. L’homme est condamné à n’avoir d’autre rêve que de survivre, de n’avoir d’autre joie que d’être encore vivant. On est certes loin de l’apocalypse nucléaire du film « The Day After », mais nombre de chroniqueurs reprennent ce scénario pour imaginer l’état de la planète après la pandémie.

Pourtant il suffit que la Médecine redevienne la…Médecine pour éloigner définitivement ce scénario catastrophe !

Bouznika le 18 janvier 2022

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