FONDATION DU FORUM DE FES – FESTIVAL DES MUSIQUES SACREES (suite…)

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Abderrafie Zouiten

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L’article publié dans notre site Quid.ma, le 2 janvier dernier, sur « Le Festival des Musiques Sacrées de Fès : le procès… et le renouveau ? » de notre chroniqueur, Mustapha Sehimi, professeur de droit et politologue, a suscité de nombreuses réactions. En complément, et pour répondre aux exigences d’une information conséquente plus complète, des précisions de source proche de ce dossier, doivent être ajoutées. 

Prenant ses fonctions de président de la Fondation du Forum de Fès, à la fin 2013, M. Zouiten a décidé d'opérer un audit financier élargi au mode de fonctionnement et de gestion. Un cabinet spécialisé de renom a présenté un rapport à la fin juillet 2014. Il a fait état d'anomalies et de graves dysfonctionnements dans la gestion financière. Sur ces bases-là, M. Zouiten a pris de nombreuses mesures d'assainissement et derationalisation portant sur de nombreux points : imposition d'une double signature, procédures d'élaboration et de décision par les organes compétents (conseil d'administration et assemblée générale), recadrage des missions du Directeur général, réactivation des attributions des structures, validation du bilan comptable par un auditeur externe,... 

Face à une telle situation, M. Zouiten a ainsi estimé qu’il lui fallait en tirer des conclusions opératoires. Celle -ci se caractérisait, entre autres, par un déficit financier. Il a ainsi décidé de réduire le personnel de la Fondation ; ne mesure suivie de la réduction du salaire mensuel du directeur général de 40.000 DH à 30.000 DH, de la rupture de plusieurs  contrats avec des prestataires de services sans respect de  la procédure de l'appel d'offres permettant la transparence et une concurrence loyale,…

 Cette politique, fait savoir M. Zouiten, a fini par porter ses fruits, s'appuyant sur des ressources humaines et de nouvelles compétences. A ses yeux, rien d’étonnant qu’elle ne pouvait que conduire certains membres de la Fondation, lésés dans leurs intérêts particuliers, à mener une campagne de désinformation et même de dénigrement à l'endroit de la nouvelle présidence. 

A propos de " l'affaire" de l'avion privé affrété par M. Zouiten, le 22 mai 2015, pour un déplacement Fès-Milan, deux précisions doivent être faites : 

- Cet avion a été payé avec le propre argent de M. Zouiten; des justificatifs bancaires en attestent-ils ont été produits et déposés comme pièces en justice; 

- Ce déplacement a été décidé par l'Etat marocain pour que M. Zouiten, alors directeur général de l'ONMT, puisse assister à la Journée du Maroc au Salon international de Milan. Il est d'ailleurs revenu au Maroc, le soir même de la cérémonie, soit un séjour de 24 heures. De quoi faire justice, aux allégations de certains membres faisant état de "vacances en famille"... 

Dans cette même ligne, les accusations de "malversations et de dilapidation des fonds de la Fondation" sont considérés comme proprement diffamatoires. Elles sont ainsi dénoncées vigueur, dénuées de toute fondement. Elles ne sont que des actes de diffamation dictés par des tentatives de vengeance, à cause des opérations d'audit initiées et des mesures de reddition des comptes de la gestion de la Fondation. L’accent est mis à cet égard sur la gestion rigoureuse instaurée qui garantit la transparence. Elle avait pour préoccupation de mettre fin à certaines pratiques liées à des intérêts personnels et à des privilèges indus de certaines personnes. 

Par ailleurs, le parcours et le profil de M. Zouiten sont mis en avant : une formation et une spécialisation universitaire (commerce et économie) met en exergue aussi une grande expérience professionnelle : directeur général exécutif de la RAM, puis en juin 2013, directeur général de l'ONMT jusqu'à la fin 2017. Dans l'exercice de ces responsabilités, sont louées ses qualités personnelles et professionnelles- probité, management, compétence.  Ce profil s’est de nouveau affirmé et imposé à la tête de la Fondation du Forum de Fès. Si la présidence de la Fondation qui lui a été confiée c'est également, dit-on, sur la base des réseaux relationnels au Maroc et à l'étranger qu'il a noués et consolidés durant des décennies.

 

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