Casablanca : Le transporteur UBER trouve place au soleil de la métropole

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Confort, s?curit? mais des anomalies

Anonymes, confortables avec des chauffeurs discrets et aimables dans la plupart des cas, le transporteur international Uber qui s?est install? il y a un peu plus d?une ann?e dans la m?tropole sous les protestations des syndicats des taxis de la ville blanche a commenc? ? avoir du succ?s aupr?s de la classe moyenne casablancaise. Apr?s avoir r?gl? l?aspect l?gal de son existence dans le secteur du transport ? Casablanca en ayant des conventions avec des agences qui disposent d?agr?ment de transport touristique, le transporteur international s?est fait petit ? petit une place au soleil au c?ur d?une concurrence infernale qui s?est amplifi? avec l?arriv?e du tramway et du renouvellement des grands taxis.

Le principe est simple. Pour avoir ??un taxi?? UBER, il suffit de t?l?charger une application ? travers laquelle on peut commander un 4/4 ou une berline selon la disposition. Et selon le syst?me de g?olocalisation le chauffeur d?Uber retrouve le client. Et puisque le prix de la course est le m?me pour un ou cinq passagers, des amis habitant le m?me quartier et travaillant ? proximit? choisissent ce moyen de transport qui revient moins cher que si l?on prend un taxi. Le temps d?attente varie entre 5 minutes et 20 minutes selon les emplacements du client et du chauffeur. C?est d?ailleurs l?une des anomalies de ce transporteur qui commence ? prendre place dans le paysage casablancais, c?est que les taxis UBER sont g?n?ralement concentr?s au centre de ville et dans les quartiers administratifs. La plupart des quartiers r?sidentiels p?riph?riques de la m?tropole sont mal desservis par le transporteur international. Autre incommodit? du service UBER c?est que certains de chauffeur ne sont pas des casablancais de souche puisqu?ils sont des employ?s de soci?t?s de transport touristique venant d?autres villes, ne connaissant pas bien une si grande agglom?ration et s?appuie donc sur leur GPS qui n?est pas toujours fiable. Un d?sagr?ment pour le client qui paye parfois un peu plus et arrive un peu plus tard. Le contraire serait vrai si le chauffeur empruntait un chemin plus court que celui indiqu? par l?appareil de localisation.

Si UBER a pu solutionner le probl?me du paiement par carte bancaire en acceptant le r?glement en esp?ces, il n?en reste pas moins que lorsque le client fait appel ? un taxi UBER et que ce dernier annule la course, le client est p?nalis? ? hauteur de trente dirhams. Ce qui reste injuste de la part d?UBER qui, il faut dire, ne vend que l?application aux propri?taires des voitures et y gagne 20% dans chaque course. Le Quid s?est renseign? aupr?s de l?administration UBER, d?autres villes seront investit et le transport inter-villes sera une r?alit? dans les semaines qui viennent. Une initiative qui pourraient d?clencher l?ire des syndicats des grands taxis.

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