économie
L’AMMC autorise l’émission d’un emprunt obligataire par Attijariwafa Bank
Mercredi 7 décembre, l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) a visé une note d’information relative à l'émission par le Groupe Attijariwafa Bank d’un emprunt obligataire subordonné plafonné à 1,5 milliard de dirhams
Selon un communiqué de l’AMMC, cette opération porte sur l'émission de 15.000 obligations subordonnées d’une valeur de 100.000 dirhams, cotées à la Bourse de Casablanca et non cotées et réparties en 8 tranches. D’une maturité de 7 ans, les quatre premières tranches offrent une prime de risque variant entre 55 et 65 points de base (pbs) et 60 et 70 pbs, avec un taux d’intérêt fixe, compris entre 3,39% et 3,49% et révisable annuellement (entre 2,81% et 2,91% pour la première année).
Quant aux quatre autres, d’une maturité de 10 ans, elles offrent des primes de risque entre 65 et 75 pbs et 70 et 80 pbs, pour un taux fixe (entre 3,49% et 3,59%) et révisable annuellement (entre 2,91% et 3,01% pour la première année), ajoute le communiqué.
L’AMMC précise que le mode d’allocation retenu est celui d’adjudication à la française, tandis que la période de souscription s’étalera du 14 au 16 décembre 2016 inclus.
Attijariwafa Bank souligne que cette émission a pour objectif principal de renforcer les fonds propres réglementaires actuels de la banque et, par conséquent, renforcer son ratio de solvabilité, outre le financement de son développement international et domestique.
Selon la note d’information d’Attijariwafa Bank, le groupe réalise, simultanément à l’émission des obligations subordonnées, un deuxième emprunt obligataire subordonné portant sur l’émission d’obligations subordonnées perpétuelles d’un montant global de 500 millions de dirhams.
L’obligation subordonnée se distingue de l’obligation classique en raison du rang de créance contractuellement défini par la clause de subordination. L’effet de cette clause de subordination étant de conditionner en cas de liquidation de l’émetteur le remboursement de l’obligation au désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.