L’homme d’affaires Saad Bendidi explique pourquoi l’avenir appartient à l’Afrique

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L’homme d’affaires marocain et membre du conseil d’administration de plusieurs sociétés au Maroc, Saâd Bendidi, a fait une petite analyse sur le site Benzinga.com, concernant les opportunités d’expansion économique à venir, les perspectives de croissance et les secteurs les plus prometteurs en Afrique en général et au Maroc, en particulier

Saâd Bendidi a affirmé qu’« au Maroc, en particulier et sur le continent africain, en général, la croissance est toujours en avance sur nous ». Pour lui, d’ici 2040 le troisième pays le plus peuplé se trouvera en Afrique. Il s’agit notamment du Nigéria avec 450 millions de personnes. Bendidi pense que l’amélioration du niveau de vie crée de plus en plus de classes moyennes. « Tous les secteurs liés au logement, à la construction, à l’inclusion financière, à la protection, etc, ont une grande espérance de croissance, non seulement pour les cinq prochaines années mais nous pouvons aussi projeter cette croissance afin qu’elle soit soutenue pour les 25 prochaines années », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, l’homme d’affaires Marocain est conscient qu’il ne suffit pas juste d’« investir » pour « gagner de l’argent ». Pour lui, il y a d’énormes défis à surmonter en Afrique et au Maroc surtout au niveau des infrastructures et concernant certains besoins essentiels. Il affirme que l’Afrique est un continent encore très riche en ressources naturelles, ajoutant que de nombreux acteurs internationaux se rendent en Afrique pour l’exploitation minière, pour le pétrole, l’application du gaz et pour les grandes infrastructures.

Bendidi a parlé des biens de consommation à croissance rapide (FMCG) qui ont de grandes perspectives. Par ailleurs, il précise qu’il ne suffit pas d’importer et de vendre, mais il faudrait également avoir des usines sur place afin d’adapter le produit et de le rendre très compétitif.

Selon Saâd Bendidi, les principaux domaines prometteurs, les gagnants, comme il les appelle, sont les mines, le pétrole, les produits de consommation, le secteur financier et l’énergie (en particulier les énergies renouvelables). « D’ici 2020, nous aurons plus de 45% de la consommation d’énergie qui sera produite à partir d’énergie renouvelable », a-t-il conclu.

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