?
Le pr?sident tunisien sortant, Mohamed Moncef Marzouki a annonc? que la passation de pouvoir avec son successeur, B?ji Ca?d Essebsi, se fera le mardi 30 d?cembre 2014.
Dans une vid?o post?e, le 24 d?cembre, sur la page Web officielle de la Pr?sidence de la R?publique, Moncef Marzouki a expliqu? avoir ?d?cid? de transmettre le pouvoir le plus t?t possible, mardi prochain, par amour pour la Tunisie et par souci de pr?server sa stabilit? et la paix civile?. Le pr?sident sortant a par ailleurs, assur? qu'il n'ira pas jusqu'? d?poser des recours en invalidation des r?sultats du scrutin, expliquant sa d?cision par le fait que l'introduction de recours ?retarderait de plusieurs semaines l'?tape de transition?, ce qui repr?senterait, selon lui, ?un fardeau pour la Tunisie qu'elle ne pourrait pas supporter? du fait de ?la fragilit? de la situation ?conomique et s?curitaire et ? cause de la guerre ? la fronti?re?. Marzouki a, toutefois, insist? que le scrutin fut entach? de violations, se r?servant le droit, en son propre nom et en celui des d?mocrates, d?intenter ult?rieurement une action en justice. ?Si nous passons sous silence ces abus, ce ne serait ni ?quitable, ni juste?, a-t-il dit. Il a, ? cet ?gard, indiqu? qu'une ?quipe de juristes se chargera d'engager des proc?dures aupr?s des tribunaux de justice concernant toute violation commise lors du scrutin, souhaitant que justice lui soit rendue et que les auteurs de ces violations soient punis. Marzouki est par ailleurs revenu sur ?le mouvement du peuple des citoyens? qu'il vient de lancer, soulignant que cette initiative vise ? ?enraciner la d?mocratie et r?aliser les objectifs de la r?volution?.
Le pr?sident sortant a, enfin, lanc? un appel au calme ? l'adresse des protestataires, leur demandant de cesser leur mouvement ?par amour pour la Tunisie?. ?Il est inadmissible que de tels mouvements conduisent ? incendier des b?timents de l'Etat ou de partis et ? mettre en p?ril la vie de citoyens?, a-t-il ajout?.
Pour rappel, quelques affrontements ont ?clat? le 21 et 22 d?cembre dans le sud du pays entre les forces de l'ordre et des protestataires qui ont contest? les r?sultats des ?lections pr?sidentielles.