Face à Trump, les candidates donnent le coup d'envoi de la présidentielle 2020

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Deux ans après l'arrivée du républicain Donald Trump à la Maison Blanche, les candidates démocrates se pressent déjà en nombre record pour le déloger en 2020. Et, pour elles, il ne fait aucun doute que les Américains seront prêts cette fois à élire une femme présidente.

C'est Elizabeth Warren (69 ans) qui a pris place la première dans les starting-blocks de la course démocrate vers la présidentielle, le 31 décembre. Et rapidement, trois autres élues sont entrées en piste: les sénatrices Kirsten Gillibrand (52 ans) et Kamala Harris (54 ans), ainsi que, plus loin dans les pronostics, l'élue de la Chambre des représentants Tulsi Gabbard (37 ans).

Du côté des hommes, les grands noms attendus - Joe Biden, Bernie Sanders, Beto O'Rourke ou Michael Bloomberg - ne sont toujours pas officiellement en lice. Les candidates du camp démocrate règnent donc sur les premiers jours de cette longue pré-campagne électorale.

Leur nombre est déjà "sans précédent historique", souligne Erin Cassese, professeure de sciences politiques à l'université du Delaware. Et une quatrième sénatrice, Amy Klobuchar, est aussi fortement pressentie.

Devant des supportrices en pleurs, la démocrate Hillary Clinton avait reconnu en 2016 sa défaite face à Donald Trump en regrettant de ne pas être parvenue à briser le fameux "plafond de verre" pour devenir la première présidente des États-Unis.

Les candidates doivent en outre encore souvent "faire un calcul stratégique" en choisissant soit de mettre l'accent sur le fait qu'elles sont des femmes, soit de minimiser cet aspect de leur candidature. Difficile de dire lequel fonctionne le mieux.

Connue pour sa lutte contre le harcèlement sexuel, Kirsten Gillibrand s'est lancée en se présentant comme une "maman" prête à se battre pour les autres comme pour ses enfants. Son nom est souligné en rose sur le site en noir et blanc de sa campagne 2020.