La photo de l’année : 6/33 – Pendant ce temps la tuerie de masse se poursuit

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Photo de Mahmud HAMS / AFP

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Un membre de la famille al-Hopi porte le corps de son enfant tué lors d'un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 7 décembre 2023, alors que la guerre d’Israël contre les Palestiniens se poursuit. Les troupes israéliennes ont combattu les militants du Hamas le 7 décembre au cœur de la ville principale de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, sous prétexte qu’un cerveau présumé des attaques du 7 octobre se cacherait, tout en poursuivant leur offensive et leurs bombardements sur le territoire assiégé.

La guerre d’Israël contre les Palestiniens, entrée jeudi dans son troisième mois. Israël qui applique aux Palestiniens de Gaza la solution finale pour chasser les habitants du territoire et le vider de sa population, ne leur laissant le choix qu’entre mourir ou partir sous prétexte de combattre le Hamas. Chiffre de mardi, près de 17 mille Palestiniens ont été tués dont 70% sont des enfants et des femmes dans les bombardements israéliens.

Voici les derniers développements:

Violents combats

De violents combats faisaient rage jeudi dans et autour des plus grandes villes de la bande Gaza, des dizaines de chars et véhicules blindés israéliens ayant pénétré dans la vieille ville de Gaza, dans le nord du territoire.

L'armée israélienne a dit aussi avoir mené des opérations à Khan Younès, plus grande ville du sud ".

Alors que 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza selon l'ONU, la population civile est poussée à fuir vers un périmètre de plus en plus exigu à Rafah, le long de la frontière égyptienne en vue de réaliser l’ultime objectif de l’agression sioniste : contraindre la population à entrer en territoire égyptien pour rééditer le désastre de l’exode de 1948.

Risque d'"effondrement" de l'ordre public

"Avec les bombardements constants des forces armées israéliennes, et en l'absence d'abris ou du minimum pour survivre, je m'attends à un effondrement total de l'ordre public bientôt en raison des conditions désespérées", a mis en garde le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, réclamant de nouveau un cessez-le-feu humanitaire.

M. Guterres a employé pour la première fois de son mandat une procédure rare, l'article 99 de la Charte des Nations unies, qui lui permet d'"attirer l'attention" du Conseil de sécurité sur un dossier qui "pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale". Selon plusieurs diplomates, le Conseil de sécurité doit se réunir vendredi pour examiner cet appel.

M. Guterres est un "danger pour la paix mondiale" a réagi Israël, sortant de ses gonds et déployant son agressivité intrinsèque.

Cauchemar

Dénonçant un "inimaginable cauchemar", l'ONG israélienne de défense des droits humains B'Tselem a dénoncé une crise humanitaire directement "voulue" par Israël, comme "moyen de faire pression sur le Hamas".

Enquête de l'AFP : un obus de char israélien a tué et blessé les journalistes 

Une enquête de l'Agence France-Presse, publiée jeudi, sur le bombardement qui a tué un journaliste de Reuters et a blessé six autres reporters dont deux de l'AFP, dans le sud du Liban le 13 octobre, désigne un obus de char israélien.

Ces reporters étaient venus couvrir les affrontements transfrontaliers entre l'armée israélienne et des groupes armés dans le sud du Liban.

L'AFP a enquêté en analysant et en recoupant les images de six médias présents ce jour-là avec les témoignages de journalistes, d'habitants et de sources sécuritaires, et en interrogeant plusieurs experts en armement. (Quid avec AFP)

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