International
L’Iran, la Turquie et la Russie décident de régler la question d’Idleb dans un esprit de coopération
"Nous avons discuté de mesures concrètes pour une stabilisation par étapes dans la zone de désescalade d'Idleb »
La "stabilisation par étapes" à Idleb, dernier grand bastion rebelle en Syrie, a été au menu du sommet tripartite entre Moscou, Téhéran et Ankara, a annoncé ce vendredi 7 septembre le président russe Vladimir Poutine.
"Nous avons discuté de mesures concrètes pour une stabilisation par étapes dans la zone de désescalade d'Idleb, qui prévoient notamment la possibilité pour ceux qui sont prêts au dialogue de passer un accord", a révélé Poutine à l'issue du sommet sur la guerre en Syrie qui a eu lieu à Téhéran.
D'après un communiqué officiel, l'Iran, la Turquie et la Russie sont convenus de régler la situation de la province rebelle syrienne d'Idleb "dans un esprit de coopération".
Réunis en sommet, les présidents de ces trois pays "ont décidé de régler" la question d'Idleb "dans l'esprit de coopération qui caractérise le [processus] d'Astana", lancé par leurs trois pays pour tenter de ramener la paix en Syrie, a précisé le même communiqué.
Conquis en 2015 par les insurgés, Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, a accueilli depuis des dizaines de milliers de rebelles et de civils évacués d'autres bastions de l'opposition repris par les forces loyalistes à travers le pays. Jeudi, des centaines de civils ont commencé à fuir la zone par crainte d'un assaut imminent des troupes gouvernementales.