International
Un parti d’opposition algérien dénonce l’inscription de militaires sur les fichiers électoraux
Le parti d’opposition en Algérie, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), a dénoncé l’inscription "illégale" de milliers de militaires sur les fichiers électoraux pour les législatives du 4 mai.
Le parti a saisi mercredi la haute instance indépendante de surveillance des élections au sujet du vote des corps constitués que l’administration fait venir à la veille de chaque échéance pour « fausser » la volonté populaire.
« Plus grave encore, ces inscriptions ont été opérées en l’absence des concernés, sur ordre du wali », avertit le parti cité par les médias locaux.
La campagne électorale a entamé sa dernière semaine sans emballer la population préoccupée beaucoup par la hausse vertigineuse des prix de tous les produits de consommation dans le sillage de la crise économique qui étrangle le pays en conséquence de la chute des prix du pétrole.
Depuis l’indépendance, le parlement algérien est dominé par l’ex-parti unique, le Front de Libération Nationale, formation du président Abdelaziz Bouteflika, et son allié du Rassemblement national démocratique, dont le secrétaire général Ahmed Ouyahia occupe le poste de directeur de cabinet de la présidence algérienne.
Au total, 63 partis politiques représentés par 12.591 candidats sont en lice pour les 462 sièges de députés à l’Assemblée populaire nationale.
Aux législatives de 2012, seuls 42,90% des électeurs avaient voté.