Driss Yazami, pr?sident du CNDH, explique dans une d?claration au Quid.ma que depuis le d?but, il ne s?agissait pas de la constitution d?une commission ad hoc mais de missions parall?les. Apr?s Mustapha Ramid, ministre de la justice et des libert?s, le Conseil National Des Droits de l?Homme (CNDH) a livr? hier, le 16 avril, sa copie au cabinet royal sur la question de l?avortement. Il a paru assez clairement que chacune des trois parties (minist?re des Habous et des affaires islamiques, minist?re de la justice et le CNDH) ont travaill? chacune de son c?t? et dans le registre de sa sp?cialit?. Pour ceux qui trouvent ?trange cette d?marche, Driss Yazami, pr?sident du CNDH, explique dans une d?claration au Quid.ma que depuis le d?but, il ne s?agissait pas de la constitution d?une commission ad hoc mais de missions parall?les. En t?moigne d?ailleurs l?audience de ces trois organismes par le roi Mohammed VI. On se souvient que le souverain avait re?u Mustapha Ramid et Ahmed Taoufik, ministre des Habous et des affaires islamiques ? part, avant de recevoir seul Driss Yazami. Le ministre de la justice a agi dans son secteur (code p?nal, statut de la femme?) tandis que le ministre des Habous et des affaires islamiques, qui est en m?me temps membre du conseil des Oul?mas, s?est pr?occup? du champ religieux. De son c?t?, le CNDH a pris en charge la soci?t? civile. Rappelons que ces audiences ont continu? jusqu?? la fin de la matin?e d?hier, le 16 avril. Driss Yazami qui ?voque un bel exercice de d?mocratie participative indique que le CNDH a re?u 72 m?morandums.